Gentoo Linux mips Handbook: Installing Gentoo

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Introduction

Bienvenue

Bienvenue sur Gentoo ! Gentoo est un système d’exploitation basé sur GNU/Linux qui peut être automatiquement optimisé et customisé pour toute application et besoin. Gentoo est fondé sur un écosystème de logiciels libres et ne cache rien à ses utilisateurs.

Préambule

Les outils principaux de Gentoo sont construits à partir de langages de programmation simples. Portage, le système d’entretien des paquets de Gentoo, est écrit en Python. Les Ebuilds, qui fournissent des définitions de paquets pour Portage sont écrits en bash. Nos utilisateurs sont encouragés à relire, modifier et améliorer le code source de toutes les parties de Gentoo.

Par défaut, les paquets ne sont corrigés que lorsque cela est nécessaire pour corriger des bogues ou assurer l’interopérabilité au sein de Gentoo. Ils sont installés sur le système en compilant le code source fourni par les projets en amont au format binaire (bien que la prise en charge des paquets binaires précompilés soit également incluse). La configuration de Gentoo s’effectue via des fichiers texte.

Pour les raisons ci-dessus et d’autres : « l’ouverture » est intégrée en tant que « principe de conception ».

Choix

« Le Choix » est un autre « principe de conception » de Gentoo.

En installant Gentoo, le choix est mis en valeur tout au long du manuel. Les administrateurs système peuvent choisir entre deux systèmes d’initialisation pleinement supportés (OpenRC de Gentoo et systemd de Freedesktop.org), la structure de partitions pour le stockage, le système de fichiers à utiliser sur telle partition, un profil système, supprimer ou ajouter des fonctionnalités sur le niveau global (système entier) ou spécifique au paquet en utilisant les drapeaux USE, chargeur d’amorçage, la gestion réseau, et bien plus encore !

En tant que philosophie de développement, les auteurs de Gentoo essaient d’éviter de forcer les utilisateurs à utiliser un profil système ou un environnement de bureau spécifique. Si quelque chose est proposé dans l’écosystème GNU/Linux, il est probablement disponible dans Gentoo. Si ce n’est pas le cas, nous serions ravis qu’il en soit ainsi. Pour les demandes de nouveaux paquets, il est recommandé de soumettre un proposition à GURU. Une fois mature et lorsqu’un développeur de Gentoo se portera volontaire, il pourra être ajouté dans le dépôt officiel de paquets Gentoo.

Le pouvoir

Être un système d’exploitation basé sur le code source permet à Gentoo d’être porté sur un nouvel ordinateur architectures de jeu d’instructions et permet également d’ajuster tous les paquets installés. Cette force fait ressortir un autre « principe de conception » de Gentoo : le « pouvoir ».

Un administrateur système qui aurait installé et personnalisé Gentoo avec succès aura compilé un système d’exploitation sur mesure à partir du code source. L’ensemble du système d’exploitation peut être réglé au niveau binaire via les mécanismes inclus dans le fichier make.conf de Portage. Si vous le souhaitez, des ajustements peuvent être effectués par paquet ou par groupe de paquets. En fait, des ensembles entiers de fonctionnalités peuvent être ajoutés ou supprimés à l’aide des drapeaux USE.

Il est très important que le lecteur du manuel comprenne que la liberté de choix est ce qui rend Gentoo unique. Le fondement d’un grand pouvoir, de nombreux de choix, une ouverture extrême, du zèle, de la rigeur sont les mots qui devraient être utilisés pour Gentoo.

Comment s’organise l’installation ?

L’installation de Gentoo se déroule en dix étapes couvertes par les chapitres suivants. Après chaque étape, le système sera dans un état bien défini :

Étape Résultat
1 L’utilisateur se trouve dans un environnement prêt pour installer Gentoo.
2 La connexion à Internet est configurée pour installer Gentoo.
3 Les disques durs sont initialisés pour accueillir l’installation de Gentoo.
4 L’environnement est prêt pour l’installation et l’utilisateur n’a plus qu’à chroot dans le nouvel environnement.
5 Les paquets de base, qui sont les mêmes sur toutes les installations de Gentoo, sont installés.
6 Le noyau Linux est installé.
7 La plupart des fichiers de configuration du système Gentoo sont créés.
8 Les outils indispensables au système sont installés.
9 Le chargeur d’amorçage (bootloader) est installé et configuré.
10 Le nouvel environnement Gentoo Linux est maintenant prêt à être utilisé.

Décider quelle étape suivre

Le manuel présente un nombre d’alternatives important, particulièrement pour quelqu’un qui n’a jamais installé Linux sans installateur.

Il est important de comprendre que le manuel est conçu pour décrire les étapes obligatoires pour installer avec une large gamme de matériel, qui ont différents besoins d’installation. Conséquemment, beaucoup d’options présentées dans ce manuel ne sont pas nécessaires pour certaines installation et peuvent être passées.

Étapes suggérées

Préfixées avec « Suggéré : », certaines étapes ne sont pas strictement requises, mais aident dans la plupart des cas ; comme installer le paquet sys-kernel/linux-firmware.

Étapes facultatives

Préfixées « Facultatif : », beaucoup de parties du manuel sont purement optionnelles et peuvent être passées si l’utilisateur souhaite une installation de base.

Par exemple : personnaliser des drapeaux de compilations, utiliser un noyau non standard et désactiver le compte root.

Conseil
Lorsque vous suivez une étapes optionelles, il est important de vérifier attentivement que tous les prérequis sont satisfaits. Certaines étapes facultatives dépendent d’autres étapes optionnelles.

Étapes dépréciées

Gentoo existe depuis très longtemps. Certaines procédures d’installation sont décrites dans le manuel car elles étaient pertinentes, mais maintenant largement dépréciées. Plutôt que de supprimer l’information, qui peut être encore utile pour certains utilisateur, elle est désignée comme « Déprécié : » avant suppression. Une fois retiré, l’historique du wiki doit être utilisé pour voir ce contenu.

Choix par défaut et alternatives

Lorsqu’un choix se présent, le manuel essaiera d’expliquer les avantages et les inconvénients à chaque fois.

Lorsque les choix sont incompatibles entre eux, « Défaut : » sera utilisé pour indiquer l’option la plus supportée ou commune ; tant que les alternatives sont listées avec « Alternatives : ».

Remarque
Les options « Alternative : » ne sont pas inférieures à celle « Défault :, mais « Défault : est plus couramment utilisée et peut être mieux supportée.

Les options d’installation de Gentoo

Gentoo peut être installé de différentes façons. Il peut être téléchargé et installé depuis l’un des supports d’installation officiels tels que nos images ISO de démarrage (bootable). Le support d’installation peut être installé sur une clé USB ou accédé depuis un environnement réseau (netboot). Aussi, Gentoo peut être installé à partir d’un support non officiel tel qu’une autre distribution précédemment installée ou un disque amorçable (bootable) non Gentoo (comme Linux Mint).

Ce manuel décrit l’installation à partir d’un support d’installation officiel de Gentoo ou, dans certains cas, avec une connexion réseau seule.

Remarque
Pour obtenir de l’aide sur d’autres approches d’installation, y compris les approches à l’aide de supports amorçables (bootables) non officiels Gentoo, veuillez lire notre guide sur les installations alternatives.

Nous fournissons aussi un document de trucs & astuces pour installer Gentoo qui peut se révéler utile.

Problèmes

Si un problème est rencontré lors de l’installation (ou dans la documentation), consultez notre système de gestion des bogues. Si le problème n’est pas déjà connu, créez un rapport de bogue pour que nous puissions le traiter. Ne soyez pas effrayé par les développeurs auxquels les bogues seront attribués, ils n’ont encore mangé personne.

Même si ce document est propre à une architecture, il peut contenir des références à d’autres architectures, car les manuels pour les différentes architectures ont de nombreuses sections communes (ceci évite le gaspillage d’effort). De telles références ont été limitées au strict minimum, afin d’éviter toute confusion.

Si un doute existe quant à l’origine d’un problème qui est soit une erreur de l’utilisateur (malgré la lecture soigneuse de la documentation), soit une erreur logicielle (malgré toute l’attention portée aux tests et à la documentation) ; tout le monde est le bienvenu sur les canaux #gentoo (webchat) ou #gentoofr (webchat) sur irc.libera.chat pour en discuter. Évidemment, tout le monde est toujours le bienvenu car notre canal de conversation couvre l’ensemble du spectre de Gentoo.

S’il vous reste une question relative à Gentoo, consultez la Foire Aux Questions. Les FAQ (en anglais) sur les forums de Gentoo sont également accessibles. Un espace francophone existe également pour les non anglophones.






Pré-requis matériels

Handbook:MIPS/Blocks/HWReqs/fr

Utiliser un cédérom d'installation


Sur les machines Silicon Graphics, il est possible de démarrer à partir d'un CD afin d'installer un système d'exploitation(c'est ainsi que l'on installe IRIX par exemple). Récemment, des images de ces CD amorçables pour installer Gentoo ont été crées. Ces CD sont conçus pour fonctionner de la même manière.

Pour le moment, le Live CD de Gentoo/MIPS ne fonctionnera que sur les stations de travail SGI Indy, Indigo 2 et O2 équipées de processeurs de la série R4000 et R5000, mais d'autres plates-formes seront peut-être possibles à l'avenir.

Les images Live CD peuvent être trouvées dans le répertoire experimental/mips/livecd/ sur un miroir Gentoo.

Attention !
Ces CDs sont encore très expérimentaux. Ils peuvent ne pas fonctionner. Merci de signaler les succès ou échecs soit sur Bugzilla, ce forum, ou sur le canal IRC #gentoo-mips.




Détection automatique du réseau

Il est possible que la connexion au réseau soit déjà opérationnelle.

Si le système est connecté à un réseau Ethernet ayant un routeur IPv6 ou un serveur DHCP, il est très probable que la connexion ait déjà été configurée automatiquement. Si des configurations supplémentaires sont nécessaires, la connexion à Internet peut être testée.

Utiliser DHCP

DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol, Protocole de Configuration Dynamique des Hôtes) rend possible le fait de recevoir automatiquement des informations de mise en réseau (adresse IP, masque de sous-réseau, adresse de diffusion, passerelle, serveurs de noms, etc.)

Le serveur DHCP nécessite d’être dans la même couche réseau 2 (Ethernet) que le client réclament un bail. DHCP est courant dans les réseaux privés RFC1918, mais peut aussi obtenir des informations auprès d’un fournisseur d’accès (ISP).

Conseil
Les supports officiel Gentoo lancent dhcpcd automatiqument au démarrage. Ce comportement peut être désactivé en ajoutant l’argument nodhcp sur le support (ajouter un argument au noyau).

S’il n’est pas déjà lancé, dhcpcd peut être lancé sur enp1s0 avec :

root #dhcpcd enp1s0

Certains administrateurs réseaux exigent que le nom d’hôte et le nom de domaine fourni par le serveur DHCP soient utilisés par le système. Dans ce cas, utilisez :

root #dhcpcd -HD enp1s0

Pour arrêter dhcpcd, « -x » peut être utilisé :

root #dhcpcd -x
sending signal Term to pid 10831
waiting for pid 10831 to exit

Tester le réseau

Une route « default » correctement configurée est nécessaire pour la connectivité à Inernet. La configuration peut être vérifiée avec :

root #ip route
default via 192.168.0.1 dev enp1s0

Si la route « default » n’est pas définie, Internet sera indisponible. Une configuration additionnelle sera nécessaire.

Une connexion à Internet peut être confirmée avec un ping :

root #ping -c 3 1.1.1.1
Conseil
Il est utile de commencer par une adresse IP plutôt qu’un nom d’hôte. Cela permet d’isoler un problème DNS d’un problème de connectivité.

Le trafic sortant HTTPS et la résolution de nom peuvent être vérifiée avec :

root #curl --location gentoo.org --output /dev/null

À moins que curl remonte une erreur ou si un autre test échoue, la procédure d’installation peut être continuée avec Préparer les disques.

Si curl remonte une erreur, mais que le ping fonctionne, suivez la configuration DNS.

Si la connection Internet n’a pu être établie, commencer par vérifier les informations de l’interface réseau puis :

Déterminer les noms des interfaces

Si le réseau ne fonctionne pas par magie, des étapes additionnelles doivent être mises en œuvre. Souvent, la 1re et de lister les interfaces réseaux.

La commande ip, de sys-apps/iproute2, peut être utilisée pour interroger et configurer les interfaces réseaux.

Le paramètre « link » permet d’afficher les interfaces réseaux :

root #ip link
1: lo: <LOOPBACK,UP,LOWER_UP> mtu 65536 qdisc noqueue state UNKNOWN mode DEFAULT group default qlen 1000
    link/loopback 00:00:00:00:00:00 brd 00:00:00:00:00:00
4: enp1s0: <BROADCAST,MULTICAST,UP,LOWER_UP> mtu 1500 qdisc pfifo_fast state UP mode DEFAULT group default qlen 1000
    link/ether e8:40:f2:ac:25:7a brd ff:ff:ff:ff:ff:ff

Le paramètre « address » peut être utilisé pour obtenir des informations sur l’adressage :

root #ip address
2: enp1s0: <BROADCAST,MULTICAST,UP,LOWER_UP> mtu 1500 qdisc pfifo_fast state UP group default qlen 1000<pre>
    link/ether e8:40:f2:ac:25:7a brd ff:ff:ff:ff:ff:ff
    inet 10.0.20.77/22 brd 10.0.23.255 scope global enp1s0
       valid_lft forever preferred_lft forever
    inet6 fe80::ea40:f2ff:feac:257a/64 scope link 
       valid_lft forever preferred_lft forever

La sortie de cette commande contient des informations pour chaque interface réseau du système. Les entrées commencent avec un index de périphérique suivi du nom : enp1s0.

Conseil
Si aucune interface n’est affichée autre que « lo » (loopack), dans ce cas le réseau est dysfonctionnel ou le pilote n’a pas été chargé dans le noyau. Ces situations sortent du cadre du manuel, veuillez contacter #gentoo (webchat).

Dans le reste de ce document, il sera assumé que l’interface réseau s’appelle enp1s0.

Suite à l’évolution vers des noms d’interfaces réseau prévisibles (anglais), le nom des interfaces peut différer de l’ancien système de nommage en eth0. Les supports d’installation peuvent afficher des noms d'interface tels que eno0, ens1 ou encore enp5s0.

Facultatif : configuration spécifique d’une application

Les méthodes qui suivent ne sont généralement pas recommandées. Mais peuvent se révéler utiles dans certaines situations où une configuration supplémentaire est nécessaire pour la connectivité à Internet.

Facultatif : configurer les serveurs mandataires (proxy)

Si Internet est accessible via un serveur mandataire, il est nécessaire de définir des informations pour les différents protocoles supportés par Portage. Portage supporte les variables http_proxy, ftp_proxy et RSYNC_PROXY pour télécharger ses paquets via wget et rsync.

Certains navigateurs en mode texte comme links peuvent également utiliser ces variables d’environnement ; pour un accès HTTPS, il faudra également définir https_proxy. Contrairement à Portage qui n’a pas besoin de paramètres supplémentaires, links nécessite un paramétrage explicite.

Dans la plupart des cas, il suffit de définir les variables à l’aide du nom d’hôte du serveur. Comme exemple, nous supposons que le proxy est appelé proxy.gentoo.org et le port 8080.

Remarque
Le symbole #est un commentaire. Il a été ajouté pour apporter des explications, mais n’est pas nécessaire dans les commandes.

Pour configurer un proxy HTTP (pour le trafic HTTP et HTTPS) :

root #export http_proxy="http://proxy.gentoo.org:8080" # Applies to Portage and Links
root #export https_proxy="http://proxy.gentoo.org:8080" # Only applies for Links

Si le serveur proxy requiert un nom d’utilisateur et un mot de passe, utilisez la syntaxe suivante pour définir la variable :

root #export http_proxy="http://username:[email protected]:8080" # Pris en compte par Portage et links
root #export https_proxy="http://username:[email protected]:8080" # Seul links l’utilisera

Lancer links avec le paramètre suivant utiliser un serveur mandataire :

user $links -http-proxy ${http_proxy} -https-proxy ${https_proxy}

Pour configurer un serveur mandataire FTP (Portage et links) :

root #export ftp_proxy="ftp://proxy.gentoo.org:8080" # Pris en compte par Portage et links

Lancer links avec le paramètre suivant utiliser un serveur mandataire :

user $links -ftp-proxy ${ftp_proxy}

Pour configurer un serveur mandataire RSYNC pour Portage :

root #export RSYNC_PROXY="proxy.gentoo.org:8080" # Utile pour Portage ; links ne supporte pas le RSYNC

Alternative : utilisation de pppoe-setup pour l’ADSL

Si PPPoE est nécessaire pour l’accès Internet, le support Gentoo inclut le script pppoe-setup pour simplifier la configuration ppp.

Pendant le paramétrage, pppoe-setup va demander :

  • le nom de l’interface Ethernet connecté au modem ADSL ;
  • le nom et le mot de passe PPPoE ;
  • l’IP du serveur DNS ;
  • si un pare-feu est nécessaire.
root #pppoe-setup
root #pppoe-start

En cas d’erreur, les identifiants dans /etc/ppp/pap-secrets ou /etc/ppp/chap-secrets doivent être vérifiés. S’ils sont corrects, la sélection de l’interface PPPoE Ethernet doit être contrôlées.

Alternative : utilisation de PPTP

Si le support PPTP est nécessaire, utilisez la commande pptpclient. Mais il faudra d’abord le configurer.

Modifiez le fichier /etc/ppp/pap-secrets ou /etc/ppp/chap-secrets pour qu’il contienne le bon nom d’utilisateur et mot de passe :

root #nano /etc/ppp/chap-secrets

Puis peaufinez de/etc/ppp/options.pptp si nécessaire :

root #nano /etc/ppp/options.pptp

Quand tout cela est fait, il suffit d’exécuter pptp (avec les options qui n’ont pu être définies dans options.pptp) pour se connecter au serveur :

root #pptp <IPv4 du serveur>

Configurer l’accès sans fil

Attention !
N’utilisez pas WEP sauf si c’est la seule option. WEP n’offre quasiment aucune sécurité sur un réseau.
Remarque
La commande iw est seulement disponible sur les architectures : amd64, x86, arm, arm64, ppc, ppc64 et riscv.

Lors de l’utilisation d’une carte réseau sans fil (802.11), les paramètres sans fil doivent être configurés avant d’aller plus loin. Pour voir les paramètres sans fil de la carte, vous pouvez utiliser la commande iw. L’exécution de iw pourrait donner quelque chose qui ressemble à ceci :

root #iw dev wlp9s0 info
Interface wlp9s0
	ifindex 3
	wdev 0x1
	addr 00:00:00:00:00:00
	type managed
	wiphy 0
	channel 11 (2462 MHz), width: 20 MHz (no HT), center1: 2462 MHz
	txpower 30.00 dBm

Pour vérifier si une connexion active existe :

root #iw dev wlp9s0 link
Not connected.

ou

root #iw dev wlp9s0 link
Connected to 00:00:00:00:00:00 (on wlp9s0)
	SSID: GentooNode
	freq: 2462
	RX: 3279 bytes (25 packets)
	TX: 1049 bytes (7 packets)
	signal: -23 dBm
	tx bitrate: 1.0 MBit/s
Remarque
Certaines cartes sans fil peuvent avoir un nom de périphérique wlan0 ou ra0 au lieu de wlp9s0. Exécutez ip link pour déterminer le nom correct du périphérique.

Pour la plupart des utilisateurs, il y a seulement deux paramètres importants pour se connecter, l’ESSID (ou nom du réseau sans fil) et, accessoirement, la clé WEP.

  • S’assurer d’abord que l’interface soit activée :
root #ip link set dev wlp9s0 up
  • Pour se connecter à un réseau public portant le nom « GentooNode » :
root #iw dev wlp9s0 connect -w GentooNode
  • Pour se connecter avec une clé WEP hexadécimale, préfixez la clé avec d: :
root #iw dev wlp9s0 connect -w GentooNode key 0:d:1234123412341234abcd
  • Pour se connecter avec une clé WEP ASCII :
root #iw dev wlp9s0 connect -w GentooNode key 0:<mot-de-passe>
Remarque
Si le réseau sans fil est configuré avec WPA ou WPA2, alors wpa_supplicant doit être utilisé. Pour plus d’informations sur la configuration des réseaux sans fil sous Gentoo Linux, lire le chapitre sur les réseaux sans fil du manuel de Gentoo.

Confirmez les paramètres sans fil en utilisant la commande iw dev wlp9s0 link. Une fois que le réseau sans fil fonctionne, poursuivre avec la configuration des options réseau au niveau de l’adresse IP comme décrit dans la section suivante (Comprendre la terminologie réseau) ou utilisez l’outil net-setup comme décrit précédemment.

Configuration automatique du réseau avec net-setup

Si la configuration automatique n’a pas fonctionné, le support Gentoo propose des scripts pour aider la configuration réseau. net-setup peut être utilisé pour configurer une connexion sans fil et une adresse IP statique.

root #net-setup enp1s0

L’exécution de la commande net-setup posera quelques questions au sujet de l’environnement réseau et utilisera ces informations pour configurer wpa_supplicant ou une adresse statique.

Important
Le réseau doit être testé avant toute configuration. Si le script ne résout pas le problème, la configuration manuelle est obligatoire.

Comprendre la terminologie réseau

Si toutes les tentatives précédentes ont échoué, le réseau doit être configuré manuellement. Ce n’est pas particulièrement difficile, mais cela doit être effectué avec attention. Cette section explique la terminologie et les principaux concepts pour permettre aux utilisateurs d’effectuer cette configuration manuelle.

Conseil
Certains modems (Carrier Provided Equipment) combinent les fonctionnalités routeur, point d’accès, modem, serveur DHCP et DNS tout en un. Il est important de différencier les fonctionnalités de l’appareil physique.

Interfaces et adresses

Les « interfaces » sont des représentation logiques des périphériques réseaux. Une interface a besoin d’une adresse pour communiquer avec les autres périphériques sur le réseau. Bien qu’une seule adresse soit nécessaire, plusieurs peuvent être assignées à la même interface. C’est particulièrement vrai pour la combinaisons IPv4/IPv6.

Par convention, cette documentation va considérer que l’interface enp1s0 utilise l’adresse 192.168.0.2.

Important
Les adresses IP peuvent être paramétrée arbitrairement. Mais, il est possible que plusieurs périphériques utilisent la même adresse IP, ce qui cause un conflit d’IP. Utiliser un serveur DHCP or SLAAC permet d’éviter cela.
Conseil
IPv6 utilise StateLess Address AutoConfiguration (SLAAC) pour configurer les adresses (configuration automatique de l’adresse, mais sans DNS). Dans la majorité des situations, paramétrer une adresse IPv6 manuelle est une mauvaise pratique. Si un suffixe spécifique est souhaité, les  jetons d’identification d’interface peuvent être utilisés.

Réseau et CIDR

Une fois l’adresse choisie, comment un périphérique peut communiquer avec d’autres ?

Une adresse IP peut être associés à un réseau. Les réseaux sont des suites logiques d’adresses IP.

La notation CIDR (Classless Inter-Domain Routing) permet de visualiser la taille des réseaux.

  • Le CIDR est souvent noté avec un « / » pour réprésenter la taille d’un réseau.
    • La formule 2 ^ (32 – CIDR) permet de calculer la taille du réseau.
    • Une fois la taille calculée, 2 doit être retiré pour connaître le nombre d’hôtes possibles.
      • La 1re IP d’un réseau est l’adresse du réseau et la dernière celle de broadcast (elle permet la diffusion à tous les hôtes du réseau). Ces adresses sont spéciales et ne peuvent pas être utilisées pour des hôtes normaux.
Conseil
Les CIDR les plus communs sont « /24 » et « /32 » qui représentent respectivement 254 et 1 nœud.

Un CIDR de « /24 » est la taille la plus fréquente pour un particulier. Elle correspond à un masque sous-réseau « 255.255.255.0 », où les 8 derniers bits sont réservés pour les adresses des hôtes sur le réseau.

192.168.0.2/24 peut être lu comme :

  • 192.168.0.2 est l’adresse ;
  • le réseau est 192.168.0.0 ;
  • la taille est 254 (2 ^ (32 – 24) – 2) ;
    • les adresses utilisables sont entre 192.168.0.1 et 192.168.0.254 ;
  • l’adresse broadcast est 192.168.0.255 ;
    • dans la plupart des cas, c’est la dernière adresse qui est celle de broadcast, mais cela peut être modifié.

En utilisant cette configuration, un périphérique devrait pouvoir communiquer avec n’importe quel hôte du réseau 192.168.0.0.

Internet

Une fois le périphérique configuré, comment peut-il communiquer sur Internet ?

Pour communiquer en dehors du réseau, le routage doit être utilisé. Un routeur est un appareil qui transfert le trafic vers d’autre périphériques. Les routes « default » ou « gateway » (passerelle) permettent de référence quel périphérique est utilisé pour sortir du réseau.

Conseil
La pratique courante est de prendre la 1re ou dernière adresse du réseau comme passerelle.

Si un routeur connecté sur Internet est disponible à 192.168.0.1, il peut être utilisé comme « default route » pour fournir un accès à Internet.

Pour résumer :

  • les interfaces doivent être configurée avec une « adresse » et un « réseau » (avec un CIDR) ;
  • le réseau doit pouvoir accéder à un « routeur » dans le même réseau ;
  • la route par défaut (default route) doit être configurée pour permettre une communication à l’extérieur du réseau via une « passerelle » (gateway).

DNS

Se souvenir des IP est difficile. Le système de nom de domaine (DNS) a été créé pour lié un « nom de domaine » à une « adresse IP ».

Linux utilise /etc/resolv.conf pour définir les serveurs de résolution de noms (nameservers).

Conseil
Beaucoup de routeur font office de serveur DNS, et utiliser ce serveur local permet d’augmenter la confidentialité et accélérer les requêtes avec du cache.

Beaucoup de fournisseurs d’accès à Internet (ISP) annoncent un serveur DNS via DHCP. Utiliser un serveur DNS local améliore la latence, mais la plupart des serveurs publics de DNS retourneront le même résultat. L’usage d’un serveur en particulier est une préférence utilisateur.

Configuration manuelle du réseau

Configuration de l’adresse de l’interface

Important
Lorsque l’adresse est choisie manuellement, la composition du réseau doit être prise en compte. Une adresse IP doit être unique ; les conflits causent des coupures réseaux.

Pour configurer enp1s0 avec l’adresse 192.168.0.2 et le CIDR /24 :

root #ip address add 192.168.0.2/24 dev enp1s0
Conseil
Le début de la commande peut être raccourci en « ip a ».

Configuration de la route par défaut

Configurer l’adresse et le réseau de l’interface va configurer la route du réseau pour la communication interne :

root #ip route
192.168.0.0/24 dev enp1s0 proto kernel scope link src 192.168.0.2
Conseil
La commande peut être raccourcie en ip r.

La route par défaut 192.168.0.1 peut être paramétrée avec :

root #ip route add default via 192.168.0.1

Configuration DNS

Bien que les noms de serveurs sont souvent obtenus par DHCP, il est possible de les paramétrer manuellement en ajoutant des entrées nameserver dans /etc/resolv.conf.

Attention !
Si dhcpcd est lancé, les changements dans /etc/resolv.conf seront écrasés. Vous pouvez vérifier son lancement avec ps x | grep dhcpcd.

nano est inclus dans le support Gentoo et peut être utilisé pour éditer /etc/resolv.conf avec :

root #nano /etc/resolv.conf

Les lignes contenant le mot-clé nameserver sont suivies de l’adresse d’un serveur DNS :

FILE /etc/resolv.confUtiliser Quad9 DNS.
nameserver 9.9.9.9
nameserver 149.112.112.112
FILE /etc/resolv.confUtiliser les DNS Cloudflare.
nameserver 1.1.1.1
nameserver 1.0.0.1

Le fonctionnement du DNS peut être vérifier en pingant un nom de domaine :

root #ping -c 3 gentoo.org

Une fois la connectivité vérifiée, continuez avec Préparer les disques.





Introduction aux périphériques de type bloc

Les périphériques de type bloc

Étudions en détail les aspects de Gentoo et de Linux en général qui concernent les disques, incluant les périphériques de type bloc, les partitions, et les systèmes de fichiers de Linux. Une fois que les tenants et les aboutissants des disques seront compris, il sera possible d’établir les partitions et les systèmes de fichiers pour l’installation.

Pour commencer, intéressons-nous aux périphériques de type bloc. Les disques SCSI et Serial ATA sont tous les deux étiquetés avec des noms de périphérique tels que : /dev/sda, /dev/sdb, /dev/sdc, etc. Sur des machines plus modernes, les disques SSD NVMe basés sur PCI Express ont des noms de périphérique tels que : /dev/nvme0n1, /dev/nvme0n2, etc.

Le tableau suivant aidera les lecteurs à déterminer où trouver certaines catégories de périphériques de type bloc sur le système :

Type de périphérique Chemin par défaut Commentaires
SATA, SAS, SCSI ou USB /dev/sda Se trouve dans le matériel à partir de 2007 jusqu’à présent, ce sont les plus courants. Ils se connectent via un bus SATA, SCSI ou USB comme un bloc de stockage. Par exemple, la 1re partition d’un périphérique SATA sera /dev/sda1.
NVM Express (NVMe) /dev/nvme0n1 La dernière technologie pour les disques SSD. Les disques NVMe sont connectés directement au bus PCI Express et ont la plus rapide vitesse de transfert sur le marché. Le matériel est sorti à partir de 2014, le support est maintenant fréquent. La 1re partition d’un périphérique NVMe sera /dev/nvme0n1p1.
MMC, eMMC et SD /dev/mmcblk0 Les cartes MMC, SD et les autres types de mémoire peuvent être utiles pour le stockage. Ceci étant dit, peu de systèmes permettent une amorce à partir de ce type de périphérique. Il est suggéré de ne pas utiliser cela pour une installation Linux ; mais plutôt de les cantonner au transfert de fichiers, leur but initial. Alternativement, ce type de stockage peut être pratique pour des sauvegardes à court terme.

Les périphériques de type bloc ci-dessus représentent une interface abstraite pour le disque. Les programmes utilisateurs peuvent utiliser ces périphériques de type bloc pour interagir avec le disque sans se soucier de savoir s’il est SATA, SCSI ou quelque chose d’autre. Le programme peut simplement adresser le stockage sur le disque comme un groupe de blocs contigus de 4096 octets (4 Kio), accessibles aléatoirement.

Handbook:MIPS/Blocks/Disks/fr

Créer des systèmes de fichiers

Attention !
Il est sage de vérifier les mises à jour du micrologiciel des disques SSD ou MVNe. Certains SSD Intel (en particulier 600p et 6000p) nécessaire une mise à jour pour éviter une corruption de données sur des types d’usage avec XFS. Le problème est au niveau du micrologiciel et pas XFS. L’outil smartctl peut aider à identifier le modèle et la version du micrologiciel.

Introduction

Maintenant que les partitions ont été créées, il est temps d’y placer un système de fichiers. Dans la section suivante les différents systèmes de fichiers que Linux prend en charge seront décris. Les lecteurs qui connaissent déjà quel système de fichiers utiliser peuvent continuer avec Appliquer un système de fichiers à une partition. Les autres devraient continuer à lire pour en apprendre plus sur les systèmes de fichiers disponibles.

Les systèmes de fichiers

Linux supporte des douzaines de systèmes de fichiers, bien que la plupart ne devrait être utilisés que dans des cas spécifiques. Seuls certains seront dans l’architecture mips – il est conseillé de se renseigner sur les systèmes de fichiers et leur prise en charge avant d’en choisir un plus expérimental pour les partitions importantes. XFS est celui recommandé pour tous les usages et toutes les plates-formes. Ci-dessous une liste non exhaustive :

XFS
Un système de fichiers avec journalisation des métadonnées, doté d’un ensemble de fonctionnalités robuste et optimisé pour la mise à l’échelle. Il a été continuellement mis à jour avec de nouvelles fonctionnalités. Le seul inconvénient est que les partitions XFS ne peuvent pas encore être réduites, bien que ce soit en cours de développement. XFS supporte reflink (un lien vers un bloc de données ; ie. : si le fichier original est modifié, les blocs sont copiés pour que le reflink continue de comporter les mêmes valeurs) et CoW (Copy on Write ; ie. : si plusieurs processus ouvrent le même fichier et qu’un le modifie, cela crée une copie transparent pour que le changement ne soit pas visible par les autres processus) qui sont particulièrement utilie dans un système Gentoo par rapport au nombre de compilation qu’un utilisateur fait. Nécessaire d’avoir une partition d’au moins 300 Mio.
ext4
Ext4 est un système de fichiers fiable, tous usages, toutes plates-forme tout, bien qu’il manque des fonctionnalités modernes comme les reflinks.
VFAT
Également connu sous le nom FAT32, ce format est supporté par Linux mais ne prend pas en charge les paramètres d’autorisation UNIX standards. Il est principalement utilisé pour l’interopérabilité avec d’autres systèmes d’exploitation (Microsoft Windows ou Apple macOS) mais est également une nécessité pour certains micrologiciels systèmes (comme UEFI). Les utilisateurs d’un système UEFI devront avoir une Partition système EFI formattée avec VFAT pour démarrer.
btrfs
Un système de fichiers de nouvelle génération offrant de nombreuses fonctionnalités avancées telles que les sauvegardes instantanés, l’auto-guérison via des sommes de contrôle, la compression transparente, les sous-volumes et le RAID intégré. Les noyaux avant 5.4.x ne sont pas sûrs pour un usage de Btrfs en production car certains correctifs importants sont seulement présent dans les dernières versions. Les quotas par groupe et le RAID 5/6 ne sont pas sûrs d’usage quelque soit la version.
F2FS
Le système de fichiers ami des SSD (disque flash) a été créé par Samsung pour l’utilisation avec la mémoire flash NAND. C’est un choix décent lors de l’installation de Gentoo sur des cartes microSD, des clés USB ou autres périphériques de stockage flash.
NTFS
Ce système de fichiers « nouvelle technologie » est le système de fichiers phare de Microsoft Windows depuis NT 3.1. Comme VFAT ci-dessus, il ne stocke pas les paramètres d’autorisation UNIX ni les attributs étendus nécessaires au bon fonctionnement de BSD ou de Linux. Il ne peut donc pas être utilisé comme système de fichiers racine (aussi appelé root) dans la majorité des cas. Il devrait seulement être utilisé pour l’interopérabilité avec les systèmes Microsoft Windows (noter l’emphase sur seulement).
ZFS Important: Les partitions ZFS peuvent seulement être crées depuis un LiveGUI. Pour plus d’informations, se référer à ZFS/rootfs
Système de fichiers nouvelle génération créé par Matthew Ahrens et Jeff Bonwick. Il a été conçu autour de quelques idées clés : l’administration du stockage doit être simple, la redondance être géré par le système de fichiers, le système ne soit pas être arrêté pour une réparation, des simulations des pires scénarios avant de livrer les versions et l’intégrité des données est primordial.
bcachefs Important: Bcachefs est encore noté expérimental dans le noyau ; aussi vérifiez que les données soient bien sauvegardées régulièrement dans un support sans Bcachefs.
Bcachefs est un système de fichiers arbre B (B-tree) basé sur Bcache. Il comporte des fonctionnalités comme CoW (Copy on Write), la compression et le chiffrement. Bcachefs est comparable à Btrfs et ZFS. Une différence notable est le stockage multi-niveaux natif ; permettant d’utiliser un disque plus rapide (comme un disque SSD ou NVMe) pour faire office de cache pour un disque plus lent dans une grappe gérant de manière transparente l’activité sur les fichiers.

Des informations plus approfondies sur les systèmes de fichiers peuvent être trouvées dans les documentations maintenues par la communauté.

Mettre en œuvre un système de fichiers sur une partition

Remarque
Assurez-vous d’installer les utilitaires correspondant au système de fichiers choisi avant de redémarrer. Il y aura un rappel à la fin de cette procédure d’installation.

Pour créer un système de fichiers sur une partition ou un volume, des outils sont disponibles pour chaque système de fichiers. Cliquer sur le nom du système de fichiers dans le tableau ci-dessous pour plus d’informations sur chaque système de fichiers :

Système de fichiers Commande pour la création Sur le CD minimal ? Paquet
XFS mkfs.xfs Oui sys-fs/xfsprogs
ext4 mkfs.ext4 Oui sys-fs/e2fsprogs
VFAT (FAT32, ...) mkfs.vfat Oui sys-fs/dosfstools
btrfs mkfs.btrfs Oui sys-fs/btrfs-progs
F2FS mkfs.f2fs Oui sys-fs/f2fs-tools
NTFS mkfs.ntfs Oui sys-fs/ntfs3g
ZFS zpool create ... Non sys-fs/zfs
Important
Le manuel recommande une nouvelle partition dans le cadre d’une installation, mais il est important de noter que n’importe quelle commande mkfs va effacer toute donnée contenue dans ladite partition. Si nécessaire, assurez-vous que chaque donnée soit sauvegardée avant cela.

Par exemple, pour avoir une partition racine (/dev/sda5) en xfs, les commandes suivantes doivent être utilisées :

root #mkfs.xfs /dev/sda5

Système de fichiers pour un BIOS déprécié

Les systèmes démarrant via un BIOS déprécié et avec un disque MBR/DOS peuvent utiliser n’importe quelle système de fichiers supportés par l’application d’amorçage (bootloader, comme GRUB).

Par exemple, pour formater en XFS :

root #mkfs.xfs /dev/sda1

Petite partition ext4

Lors de l'utilisation d’u système de fichiers ext4 sur une petite partition (moins de 8 Gio), le système de fichiers devraient être créé avec les options appropriées pour réserver suffisamment de nœuds d’index (inodes). Cela peut se faire avec l’option -T small :

root #mkfs.ext4 -T small /dev/<device>

Faire cela quadruple le nombre de nœuds d’index pour un système de fichiers étant donné que son paramètre bytes-per-inode (octets par nœud d’index) passe de un tous les 16 Kio à un tous les 4 Kio.

Activer la partition d’échange

mkswap est la commande à utiliser pour initialiser les partitions d’échange :

root #mkswap /dev/sda10
Remarque
Les installations débutées précédemment, mais non terminée peuvent reprendre ici dans le manuel. Utilisez ce lien comme lien permanent : La reprise d’installation reprend ici.

Pour activer la partition d’échange, utilisez la commande swapon :

root #swapon /dev/sda10

Cette étape d’« activation » est nécessaire car la partition d’échange est nouvellement créée dans un environnement démarré. Lors du redémarrage, si la partition est correctement déclarée dans fstab ou un autre mécanisme de montage, l’espace d’échange sera activé automatiquement.

Monter la partition racine

Certains environnements peuvent ignorer le montage de la partition racine Gentoo (/mnt/gentoo) suggéré, ou monter des partitions additionnelles créées lors du partitionnement :

root #mkdir --parents /mnt/gentoo

Continuez à créer les points de montage additionnel pour chaque partition durant les étapes précédentes avec la commande mkdir.

Avec les points de montage créés, il est maintenant le moment de rendre les partitions accessibles via la commande mount.

Monter la partition racine :

root #mount /dev/sda5 /mnt/gentoo

Continuez à monter des partitions additionnelles avec la commande mount.

Remarque
Si /tmp/ doit se trouver sur une partition séparée, pensez à changer ses droits d'accès après le montage :
root #chmod 1777 /mnt/gentoo/tmp
Cela vaut également pour /var/tmp.

Plus loin dans les instructions, le système de fichiers proc (une interface virtuelle avec le noyau) ainsi que d’autres pseudos systèmes de fichiers du noyau seront montés. Mais d’abord, nous devons copier les fichiers d’installation de Gentoo.





Choix d’une archive stage

Conseil
Sur les architectures supportées, il est recommandé pour les utilisateurs visant un système d’exploitation du bureau (espace graphique) d’utiliser une archive avec le mot « desktop » dans le nom de fichier. Ces fichiers incluent des paquets comme sys-devel/llvmdev-lang/rust-bin et des drapeaux USE qui améliore le temps d’installation.

Le fichier stage fonctionne comme une graine d’amorce pour une installation Gentoo. Elles sont générés via Catalyst par le Release Engineering Team. Les fichiers stage sont spécifiquesà un profil et contiennent un système presque complet.

Lors du choix d’un fichier stage, il est important de choisir un profil qui correspond au système final désiré.

Important
Bien qu’il soit possible de changer de profil après l’installation, changer nécessite des efforts importants et une attention qui sort du périmètre de ce manuel d’installation. Changer de système d’initialisation est difficile, changer de no-multilib à multilib nécessite une connaissance importante de Gentoo et de la chaîne de compilation (toolchain).
Conseil
La plupart des utilisateurs ne devrait pas avoir besoin d’utiliser les archives tar « avancées » ; elles existent pour des configurations logicielles et matérielles atypiques.

OpenRC

OpenRC est un système d’initialisation (responsable de démarrer les services systèmes une fois le noyau démarré) prenant en compte les dépendances et qui maintient la rétrocompatibilité avec les systèmes d’initialisation des applications normalement situé dans /sbin/init. C’est le système d’initialisation natif et créé de Gentoo, il est également utilisé par quelques autres distributions Linux et systèmes BSD.

OpenRC ne fait pas office de replacement pour le /sbin/init par défaut et est 100 % compatible avec les scripts d’initialisation Gentoo. Cela signifie que cette solution se trouve dans des dizaines de démon dans le dépôt des ebuild Gentoo.

systemd

systemd est un équivalent moderne de SysV init et rc pour les systèmes Linux. Il est majoritairement utilisé comme système d’initialisation par les distributions GNU/Linux. systemd est pleinement supporté par Gentoo et fonctionne comme prévu. Si quelque chose semble manquer dans le manuel, regardez l’article systemd avant de demander du support.

Multi-librairie (32 et 64 bits, multilib)

Remarque
Toutes les architectures n’ont pas d’option multi-librairie (multilib). La plupart fonctionne seulement avec le code natif. C’est principalement amd64 qui est concerné.

Le profil multilib utilise des bibliothèques 64 bits lorsque cela est possible et se replie seulement sur les versions 32 bits pour régler des problèmes de compatibilité. C’est une option excellente pour la majorité des installations car elle permet une grande flexibilité de personnalisation par le futur.

Conseil
Utiliser multilib rend plus facile un changement de profil ultérieur comparé à no-multilib

Non multi-librairie (64 bits pur)

Attention !
Les utilisateurs débutant avec Gentoo ne devraient pas choisir une archive tar no-multilib à moins que cela ne soit absolument nécessaire. La migration dun système no-multilib vers un système multilib nécessite une connaissance avancée du fonctionnement de Gentoo et de la chaîne de compilation (cela peut même faire frémir nos développeurs Toolchain). Ce n’est pas pour les cœurs fragiles et cela dépasse largement la portée de ce guide.

Choisir une archive tar no-multilib en tant que base du système fournit un environnement de système d’exploitation 64 bits complet – libre de tout programme 32 bits. Cela rend la capacité à passer vers des profils multilib lourde, bien que techniquement toujours possible.

Téléchargement de l’archive stage

Avant de télécharger le fichier stage, le répertoire courant devrait être celui du montage utilisé pour l’installation :

root #cd /mnt/gentoo

Réglage de la date et de l’heure

Les archives stage sont généralement téléchargées avec une connexion HTTPS qui nécessite une heure système juste. Un décalage peut empêcher un téléchargement de fonctionner, et si l’heure est ajustée après l’installation, cela peut créer des erreurs imprévisibles.

La date et l’heure actuelle peuvent être vérifiées avec date :

root #date
Mon Oct  3 13:16:22 PDT 2021

Si la date affichée est décalée de plus de quelques minutes, elle devrait être mise à jour en utilisant l’une des méthodes.

Automatiquement

Utiliser NTP pour régler l’horloge est plus simple et plus fiable plutôt que de faire le réglage manuellement.

chronyd, de net-misc/chrony, peut être utilisé pour ajuster l’horloge système en UTC (temps universel) avec :

root #chronyd -q
Important
Les systèmes sans un RTC (Real-Time Clock) fonctionnel devront synchroniser l’horloge à chaque démarrage, et à intervalles réguliers. C’est aussi utile pour des systèmes avec RTC, car la batterie peut être défaillante et un décalage d’horloge peut s’accumuler.
Attention !
Le trafic standard NTP n’est pas sécurisé, il est important de vérifier les données horaires obtenues depuis le réseau.

Manuellement

Lorsqu’un accès NTP n’est pas possible, date peut être utilisé pour configurer manuellement l’horloge système.

Remarque
L’heure UTC est recommandée pour tous les systèmes Linux. Plus tard, un fuseau horaire sera défini ; cela décalera l’heure affichée.

Le format des arguments pour paramétrer l’horloge est : MMJJhhmmAAAA (Mois, Jour, heure, minute et Année).

Par exemple, pour régler la date au 3 octobre 2021 à 13:16 :

root #date 100313162021

Navigateurs graphiques

Ceux utilisant un environnement avec des navigateurs Internet graphiques n’auront aucun problème à copier l’adresse d’une archive tar depuis la section téléchargements du site principal. Sélectionnez simplement l’onglet approprié, cliquez droit sur le lien de l’archive stage, ensuite Copier l’adresse du lien pour copier le lien vers le presse-papiers, puis collez le lien à l’utilitaire wget en ligne de commande pour télécharger l’archive stage :

root #wget <URL_DE_L_ARCHIVE_COLLÉE>

Navigateurs en ligne de commande

Les lecteurs plus traditionnels ou utilisateurs de Gentoo 'vieux jeu', travaillant exclusivement depuis la ligne de commande peuvent préférer l’utilisation de links (www-client/links), un navigateur non-graphique et utilisable avec des menus. Pour télécharger une archive stage, naviguez vers la liste des miroirs Gentoo comme suit :

root #links https://www.gentoo.org/downloads/mirrors/

Pour utiliser un proxy HTTP avec links, passez l’URL avec l’option http-proxy :

root #links -http-proxy proxy.server.com:8080 https://www.gentoo.org/downloads/mirrors/

Outre links, il y a également le navigateur lynx (www-client/lynx). Comme links c’est un navigateur non-graphique mais celui-là n’est pas utilisable avec des menus.

root #lynx https://www.gentoo.org/downloads/mirrors/

Si un proxy est nécessaire, exportez les variables http_proxy et/ou ftp_proxy :

root #export http_proxy="http://proxy.server.com:port"
root #export ftp_proxy="http://proxy.server.com:port"

Sur la liste des miroirs, choisissez-en un à proximité. En général les miroirs HTTP suffisent, mais d’autres protocoles sont également disponibles. Naviguez vers le répertoire releases/mips/autobuilds/. Ici, toutes les archives stage disponibles sont affichées (elles peuvent être stockées dans des sous-répertoires nommés après les différents types d’architectures). Sélectionnez-en une et appuyez sur la touche d pour la télécharger.

Une fois le téléchargement de l'archive terminé, il es possible d’en vérifier l’intégrité et d’en valider son contenu. Les intéressés peuvent passer à la section suivante.

Ceux qui ne sont pas intéressés peuvent fermer le navigateur en ligne de commande en appuyant sur la touche q et peuvent aller directement à la section Extraction de l’archive tar.

Vérifier et valider

Remarque
La majorité des archives stage ont maintenant un suffixe avec le type de système d’initialisation (openrc ou systemd) ; bien que certaines architectures ne l’ont pas encore pour le moment.

Comme pour les CD d’installation, il est possible de vérifier et de valider l’archive stage téléchargée. Bien que ces étapes peuvent être sautées, ces fichiers sont proposés pour les utilisateurs qui se soucient de l’intégrité des fichiers qu’ils viennent de télécharger. Les fichiers supplémentaires sont disponibles dans le répertoire racine du miroir. Naviguez dans le répertoire approprié à l’architecture et le profil, puis téléchargez les fichiers .CONTENTS.gz, .DIGESTS et .sha256 associés.

root #wget https://distfiles.gentoo.org/releases/
  • .CONTENTS.gz contient la liste de tous les fichiers contenus dans l’archive stage.
  • .DIGESTS contient les sommes de contrôle de l’archive stage dans plusieurs algorithmes cryptographiques différents.
  • .sha256 contient une signature SHA256 (aussi appelée somme de contrôle ou checksum) signée par PGP de l’archive stage. Ce fichier n’est pas toujours disponible pour toutes les archives stage.

Un outil cryptographique comme openssl, sha256 ou sha512 peut être utilisé pour comparer les signatures avec celle indiquée dans le fichier .DIGESTS.

Pour vérifier la somme de contrôle SHA512 avec openssl :

root #openssl dgst -r -sha512 stage3-mips-<release>-<init>.tar.xz

dgst indique à la commande openssl d’utiliser la sous-commande Message Digest, -r affiche le résultat selon le format coreutils et -sha512 choisi l’algorythme SHA526.

Pour vérifier la somme de contrôle BLAKE2B512 avec openssl :

root #openssl dgst -r -blake2b512 stage3-mips-<release>-<init>.tar.xz

Comparez le résultat de ces commandes avec les signatures et les noms de fichiers contenus dans le .DIGESTS. Les paires de valeurs doivent être identiques à la sortie de la commande, sinon le fichier téléchargé est corrompu et doit être détruit et retéléchargé.

Pour vérifier une somme de contrôle SHA256 avec un fichier .sha256 associé, utilisez la commande sha256sum :

root #sha256sum --check stage3-mips-<release>-<init>.tar.xz.sha256

L’option --check indique à sha256sum de lire une liste de fichiers et leur signature attendue, et d’afficher « OK » lorsque la somme de contrôle correspond ou « FAILED » dans le cas contraire.

Tout comme pour le fichier ISO, il est également possible de vérifier la signature cryptographique du fichier tar.xz en utilisant gpg afin de s’assurer que l’archive tar n’a pas été altérée.

Pour les images officielles Gentoo, le paquet sec-keys/openpgp-keys-gentoo-release fournit les clés PGP des sorties automatiques. Ces clés doit d’abord être importées dans la session de l’utilisateur de manière à pouvoir être utilisée pour les vérifications :

root #gpg --import /usr/share/openpgp-keys/gentoo-release.asc

Pour les images non officielles qui comprennent les outils gpg et wget, un lot contenant les clés de Gentoo peut être téléchargé et importé :

root #wget -O - https://qa-reports.gentoo.org/output/service-keys.gpg | gpg --import

Pour vérifier la signature de l’archive tar et, éventuellement, les fichiers de somme de contrôle associés :

root #gpg --verify stage3-mips-<release>-<init>.tar.xz.asc
root #gpg --verify stage3-mips-<release>-<init>.tar.xz.DIGESTS
root #gpg --verify stage3-mips-<release>-<init>.tar.xz.sha256

Si la vérification réussit, « Good signature from » sera affiché en sortie de la commande précédente.

Les empreintes des clés OpenPGP utilisés pour les signatures des fichiers peuvent être trouvée sur la page des signature de média.

Installation d’une archive stage

Une fois le fichier stage téléchargé et vérifié, il peut être extrait avec tar :

root #tar xpvf stage3-*.tar.xz --xattrs-include='*.*' --numeric-owner -C /mnt/gentoo

Avant d’extraire, vérifier les options :

  • x extraire, indique quetar va extraire le contenu de l’archive ;
  • p préserver les permissions ;
  • v sortie verbeuse ;
  • f fichier, indique à tar le nom du fichier d’entrée ;
  • --xattrs-include='*.*' permet de conserver les attributs étendus contenus dans tous les espaces de noms de l’archive ;
  • --numeric-owner assure que les identifiants de groupe et d’utilisateur des fichiers extraits depuis l’archive tar restent les mêmes que ceux voulus par l’équipe de Gentoo (même si certains utilisateurs aventureux n’utilisent pas les environnements Gentoo officiels) ;
  • -C /mnt/gentoo extrait les fichiers dans la partition racine, peu importe le répertoire actuel.

Maintenant que l’archive est extraite, continuez avec la Configuration des options de compilation.

Configuration des options de compilation

Introduction

Pour optimiser le système, il est possible de configurer des variables qui influent sur le comportement de Portage, le gestionnaire de paquets officiel de Gentoo. Toutes ces variables peuvent être configurées en tant que variable d'environnement (en utilisant export), mais cela n’est pas permanent.

Remarque
Techniquement, les variables peuvent être exportées via le fichier profile ou rc de l’interpréteur de commandes (shell), toutefois, ce n’est pas une bonne pratique pour l’administration basique du système.

Portage lit le fichier make.conf lorsqu’il s’exécute, ce qui permet de changer son comportement en fonction des valeurs sauvegardées dans ce fichier. make.conf peut être vu comme le fichier principal de configuration pour Portage, donc son contenu doit être rempli avec attention.

{{Tip|Une liste commentée de toutes les variables possibles se trouve dans /mnt/gentoo/usr/share/portage/config/make.conf.example. De la documentation supplémentaire concernant make.conf est accessible en exécutant man 5 make.conf.

Pour réussir une installation de Gentoo, seules les variables mentionnées ci-dessous doivent être paramétrées :

Lancez un éditeur (dans ce guide nous utiliserons nano) pour modifier les variables d’optimisation décrites ci-dessous.

root #nano /mnt/gentoo/etc/portage/make.conf

En regardant dans le fichier make.conf.example, la manière dans laquelle le fichier doit être structuré est évidente : les lignes commentées démarrent par #, les autres lignes définissent des variables en utilisant la syntaxe VARIABLE="valeur". Plusieurs de ces variables sont présentées dans la section suivante.

CFLAGS et CXXFLAGS

Les variables CFLAGS et CXXFLAGS définissent les paramètres d’optimisation des compilateurs GCC C et C++, respectivement. Bien que ces variables soient généralement définies ici, il est possible, pour une performance maximale, d’optimiser ces paramètres pour chaque programme séparément. La raison pour cela est que chaque programme est différent. Cependant, ceci est difficilement gérable, d’où la définition de ces paramètres communs dans le fichier make.conf.

Dans make.conf il faut définir les paramètres d’optimisation qui rendront le système le plus réactif en général. Ne pas utiliser de configuration expérimentale dans cette variable ; trop d’optimisation peut faire que les programmes se comportent mal (plantage ou pire, un mauvais fonctionnement).

Ce manuel n’expliquera pas toutes les options d’optimisation possibles. Pour les comprendre toutes, lire le manuel en ligne de GCC (en anglais) ou la page d’infos de gcc (info gcc). Le fichier make.conf.example contient également de lui-même beaucoup d’exemples et d’informations ; ne pas oublier de le lire également.

Un première configuration est le paramètre -march= ou -mtune=, qui spécifie le nom de l’architecture cible. Les options possibles sont décrites dans le fichier make.conf.example (en commentaire). Une valeur souvent utilisée est « native », qui informe au compilateur de sélectionner l’architecture cible du système utilisé (celui sur lequel est installé Gentoo).

Un second paramètre est -O (un O majuscule et non un zéro), qui permet de spécifier la classe des paramètres d’optimisations de GCC. Les classes disponibles sont « s » (optimisé pour la taille), « 0 » (zéro, pour pas d’optimisations), « 1 », « 2 » ou même « 3 » pour plus d’optimisations de vitesse (chaque classe à les mêmes paramètres que la précédente plus quelques extras). -O2 est la valeur recommandée. -O3 est connu pour causer des problèmes quand utilisé pour tout le système, nous recommandons donc de rester avec -O2.

Un autre paramètre d’optimisation populaire est -pipe (qui permet l’utilisation de l’opérateur de transfert de données, pipe, à la place de fichiers temporaires pour la communication entre les différentes étapes de la compilation). Ce n’a aucun impact sur le code généré, mais utilise plus de mémoire. Sur des systèmes disposant de peu de mémoire vive, gcc peut être tué. Dans ce cas, ne pas utiliser ce paramètre.

Utiliser -fomit-frame-pointer (qui ne garde pas la structure des pointeurs dans un registre pour les fonctions qui n’en ont pas besoin) peut avoir des répercussions importantes sur le débogage des programmes.

Quand les variables CFLAGS et CXXFLAGS sont définies, combinez les paramètres d’optimisation multiples dans une seule chaîne de caractères. Les valeurs par défaut contenues dans l’archive stage3 qui est extraite devraient être suffisantes. Les valeurs suivantes ne sont qu'un exemple :

CODE Exemple des variables CFLAGS et CXXFLAGS
# Options de compilation pour tous les langages
COMMON_FLAGS="-mabi=32 -mips4 -pipe -O2"
# Utiliser les mêmes paramètres pour les deux variables
CFLAGS="${COMMON_FLAGS}"
CXXFLAGS="${COMMON_FLAGS}"
Conseil
Bien que l’article d’optimisation de GCC possède plus d’informations sur comment les différentes options de compilation affectent un système, l’article CFLAGS sûrs peut se révéler plus pratique pour permettre aux débutants d’optimiser leur système.

RUSTFLAGS (drapeaux Rust)

Beaucoup d’applications sont maintenant écrites en Rust, lequel possède ses propres manières d’optimiser. Par défaut, Rust a un niveau d’optimisation réglé sur 3, sauf si un projet change cette valeur. Donc, elle devrait être laissée ainsi. Une liste complète des optimisations (connue comme codegen) passables au compilateur Rust est disponible sur https://doc.rust-lang.org/rustc/codegen-options/index.html.

L’optimisation la plus utile serait d’indiquer à Rust de compiler pour votre processeur en utilisant par exemple :

FILE /etc/portage/make.confExemple de RUSTFLAGS
RUSTFLAGS="${RUSTFLAGS} -C target-cpu=native"

Pour obtenie la liste des processeurs supportés par Rust, lancez :

root #rustc -C target-cpu=help

Ceci va afficher la valeur par défaut et le type de processeur sélectionné avec « native ».

Remarque
La commande ci-dessus ne fonctionne que depuis une archive stage3 ou après avoir installé dev-lang/rust-bin ou dev-lang/rust.

MAKEOPTS (options make)

La variable MAKEOPTS définit combien de compilations parallèles peuvent se dérouler lors de l’installation d’un paquet. Depuis Portage 3.0.31 [1], si la valeur n’est pas définie, le comportement par défaut est que MAKEOPTS lancera le même nombre de processus que de processeurs retournés par nproc.

Également depuis Portage 3.0.53[2], si non défini, le comportement par défaut de Portage est de limiter la charge système (load average)au nombre de processeurs retournés par nproc.

Un bon choix est la plus petite valeur entre : le nombre de processeurs ou la quantité de mémoire vive divisée par 2 Gio.

Attention !
Paramétré un nombre important de processus peut augmenter de manière conséquente la consommation de mémoire. Une recommandation est d’avoir au moins 2 Gio de mémoire vive pour chaque processus (donc -j6 nécessite au moins 12 Gio). Pour éviter d’être à court de mémoire, il faut diminuer le nombre de processus.
Conseil
Lorsque vous utilisez des compilations en parallèle (--jobs), le nombre de processus peut augmenter exponentiellement (nombre de processus × nombre de compilations). Ceci peut être corrigé en utilisant distcc localement qui va limiter le nombre de compilations par hôte.
FILE /etc/portage/make.confExemple de déclaration de MAKEOPTS dans make.conf
# Si laissé indéfini, le comportement par défaut de Portage est :
# - définir MAKEOPTS pour autant de processus que retourné par `nproc`
# - définir MAKEOPTS pour la charge système limite correspond au nombre de processeurs retournés par `nproc`, approximativement car cette valeur est une moyenne
# Remplacez « 4 » par la valeur obtenue par minimum(RAM/2 Gio, nombre de processeurs) ou ne paramétrez rien.
MAKEOPTS="-j4 -l5"

Recherchez MAKEOPTS dans man 5 make.conf pour plus de détails.

À vos marques, prêts, partez !

Mettez à jour le fichier /mnt/gentoo/etc/portage/make.conf en fonction de vos préférences personnelles et enregistrez-le (les utilisateurs de nano appuieront sur Ctrl+o pour écrire les changements et Ctrl+x pour quitter).

Références





Chrootage

Copier les informations DNS

Il reste une chose à faire avant d’entrer dans le nouvel environnement et c’est de copier les informations DNS dans /etc/resolv.conf. C'est nécessaire afin de s’assurer que le réseau fonctionne toujours même après être entré dans le nouvel environnement. /etc/resolv.conf contient les serveurs de nom pour le réseau.

Pour copier ces informations, il est recommandé de passer l’option --dereference à la commande cp. Cela permet de s’assurer que, si /etc/resolv.conf est un lien symbolique, la cible du lien est copiée à la place du lien lui-même. Le lien symbolique dans le nouvel environnement ponterait autrement vers un fichier non existant (vu que la cible du lien n’existe probablement pas dans le nouvel environnement).

root #cp --dereference /etc/resolv.conf /mnt/gentoo/etc/

Monter les partitions nécessaires

Conseil
Depuis un support officiel Gentoo, cette étape peut être remplacée simplement par : arch-chroot /mnt/gentoo.

Dans quelques instants, la racine Linux sera modifiée vers le nouvel emplacement.

Les partitions qui doivent être rendues disponibles sont :

  • /proc/ qui est un pseudo système de fichiers. Il ressemble à des fichiers normaux, mais est en fait généré à la volée par le noyau Linux;
  • /sys/ qui est un pseudo système de fichiers, comme /proc/ qu’il était autrefois sensé remplacer, et il est plus structuré que /proc/ ;
  • /dev/ est un système de fichiers régulier qui contient les périphériques. Il est partiellement géré par le gestionnaire de périphérique Linux (généralement udev) ;
  • /run/ est un système de fichiers temporaire utilisé pour des fichiers générés à l’exécution, comme des fichiers PID (comportement le numéro de processus d’un service) ou des verrous.

L’emplacement /proc/ sera monté sur /mnt/gentoo/proc/ alors que les autres seront remontés ailleurs. Ce dernier signifie que, par exemple, /mnt/gentoo/sys/ sera en fait /sys/ (c’est juste un deuxième point d’entrée sur le même système de fichiers) alors que /mnt/gentoo/proc/ est un nouveau montage (nouvelle instance pour ainsi dire) du système de fichiers.

root #mount --types proc /proc /mnt/gentoo/proc
root #mount --rbind /sys /mnt/gentoo/sys
root #mount --make-rslave /mnt/gentoo/sys
root #mount --rbind /dev /mnt/gentoo/dev
root #mount --make-rslave /mnt/gentoo/dev
root #mount --bind /run /mnt/gentoo/run
root #mount --make-slave /mnt/gentoo/run
Remarque
Les options --make-rslave ne sont nécessaires que pour supporter systemd plus loin dans l’installation.
Attention !
Lorsqu’un support d’installation non officiel de Gentoo est utilisé, cela peut ne pas suffire. Certaines distributions font de /dev/shm un lien symbolique vers /run/shm/ qui, après le chroot, devient invalide. Faire de /dev/shm/ un montage tmpfs correct d’entrée permet de corriger ce problème :
root #test -L /dev/shm && rm /dev/shm && mkdir /dev/shm
root #mount --types tmpfs --options nosuid,nodev,noexec shm /dev/shm

Assurez-vous également que le mode 1777 est appliqué :

root # chmod 1777 /dev/shm /run/shm

Entrer dans le nouvel environnement

Maintenant que toutes les partitions sont initialisées et que l’environnement de base est installé, il est temps d'entrer dans le nouvel environnement d’installation en utilisant chroot. Cela signifie que la session changera de racine (emplacement de plus haut niveau pouvant être atteint) depuis l’environnement d’installation courant (cédérom d'’installation ou autre support) vers le système d’installation (à savoir les partitions précédemment initialisées). D’où le nom change root ou chroot.

Ce processus de chroot se déroule en trois étapes :

  1. l’emplacement de la racine est changé de / (sur le support d’installation) à /mnt/gentoo/ (sur les partitions) en utilisant chroot ou arch-chroot, si disponible ;
  2. certains paramètres (situés dans /etc/profile) sont rafraichis en mémoire en utilisant la commande source ;
  3. l’invite de commande principale est modifiée afin de se rappeler plus facilement que cette session se situe dans un environnement chroot.
root #chroot /mnt/gentoo /bin/bash
root #source /etc/profile
root #export PS1="(chroot) ${PS1}"

À partir de maintenant, toutes les actions réalisées le sont dans le nouvel environnement Gentoo.

Conseil
Si l’installation de Gentoo est interrompue n’importe où après ce point, il devrait être possible de reprendre l’installation depuis cette étape. Il n'y a pas besoin de refaire le partitionnement des disques ! Il suffit simplement de monter la partition racine et d’exécuter les commandes ci-dessus depuis la copie des informations DNS pour réintégrer l’environnement de travail. Ceci est également utile pour résoudre les problèmes de chargeur d’amorçage. Plus d’informations peuvent être trouvées dans l’article sur chroot.

Préparer le programme d’amorçage (bootloader)

Maintenant que vous êtes entré dans le nouvel environnement, il est nécessaire de préparer une partition pour le programme d’amorçage. Cela est important d’avoir la bonne partition montée lors de l’installation ce programme.

Système DOS/BIOS dépréciés

Pour les systèmes DOS/BIOS dépréciés, le programme d’amorçage devra être installé dans le répertoire /boot, ensuite monté selon :

root #mount /dev/sda1 /boot

Configurer Portage

Installer un instantané du dépôt ebuild Gentoo depuis Internet

L’étape suivant consiste à installer un instantané du dépôt ebuild Gentoo. Cet instantané contient une collection de fichiers qui informent Portage des logiciels disponibles (pour installation), quels profils l’administrateur système peut sélectionner, des informations spécifiques aux paquets ou profils, etc.

L’utilisation de la commande emerge-webrsync est recommandée pour ceux situés derrière des pare-feu restrictifs (elle utilise les protocoles HTTP/FTP pour télécharger l’instantané) et économise de la bande passante. Les lecteurs n’ayant pas de restriction réseau ou de bande passante peuvent passer directement à la section suivante.

Ceci va récupérer le dernier instantané (qui est publié quotidiennement) depuis l’un des miroirs de Gentoo et l’installer sur le système :

root #emerge-webrsync
Remarque
Pendant cette opération, emerge-webrsync peut se plaindre d’un emplacement /var/db/repos/gentoo/ inexistant. Cela est à prévoir et n’est en rien inquiétant – l’outil se chargera lui-même de créer l’emplacement.

À partir de ce moment, Portage peut mentionner que l’exécution de certaines mises à jour soit recommandée. Cela s’explique par le fait que certains paquets du système puissent avoir des versions plus récentes disponibles ; Portage est dès maintenant au courant des nouvelles versions en raison de l’installation de l’instantané. Les mises à jour peuvent être ignorées en toute sécurité pour l’instant ; les mises à jour peuvent être effectuées une fois l’installation de Gentoo terminée.


Facultatif : sélectionner les miroirs

Afin de télécharger le code source rapidement, il est recommandé de sélectionner un miroir rapide et géographiquement proche. Portage cherche dans le fichier make.conf la variable GENTOO_MIRRORS et utilise les miroirs listés à l’intérieur. Il est possible de naviguer vers la liste des miroirs de Gentoo et de chercher celui (ou ceux) qui se situe le plus près de la position géographique du système (ce sont souvent les plus rapides).

Un outil appelé mirrorselect fournit une interface textuelle sympathique pour permettre de rechercher et sélectionner plus rapidement le meilleur miroir. Naviguez simplement sur les miroirs et presser Espace pour choisir un ou plusieurs miroirs.

root #emerge --ask --verbose --oneshot app-portage/mirrorselect
root #mirrorselect -i -o >> /etc/portage/make.conf

Alternativement, une liste des miroirs actifs se trouve en ligne.

Facultatif : Mettre à jour le dépôt ebuild de Gentoo

Il est possible de mettre à jour le dépôt ebuild de Gentoo vers la dernière version. La commande précédente emerge-webrsync aura installé un instantané récent (généralement moins de 24h) donc cette étape reste optionnelle.

S'il est cependant nécessaire d'avoir la version la plus récente du dépôt (moins d'une heure), utiliser emerge --sync. Cette commande utiliser le protocole rsync pour mettre à jour le dépôt ebuild de Gentoo (qui fut extrait plus tôt via emerge-webrsync) vers l'état le plus récent.

root #emerge --sync

Sur les terminaux lents, comme certains framebuffers (tampon de trame) ou consoles série, il est recommandé d'utiliser l'option --quiet pour accélérer le processus.

root #emerge --sync --quiet

Lire les nouvelles

Quand le dépôt ebuild de Gentoo est synchronisé sur le système, Portage peut afficher des messages informatifs similaires à ceux-ci :

* IMPORTANT: 2 news items need reading for repository 'gentoo'.
* Use eselect news to read news items.

Les nouvelles furent créées afin de fournir un moyen de communication permettant d'envoyer des messages critiques aux utilisateurs via le dépôt ebuild de Gentoo. Pour les gérer, utiliser eselect news. L'application eselect est un utilitaire spécifique à Gentoo qui permet d'avoir une interface de gestion commune pour l'administration système. Ici, eselect est invitée à utiliser son module de news.

Pour le module de news, trois opérations principales sont utilisées :

  • Avec list, un aperçu des nouvelles disponibles s'affiche.
  • Avec read, les nouvelles peuvent être lues.
  • Avec purge, les nouvelles peuvent être supprimées une fois qu'elles ont été lues.
root #eselect news list
root #eselect news read

Plus d'information sur le lecteur de nouvelles est disponible via sa page de manuel :

root #man news.eselect

Choisir le bon profil

Conseil
Desktop profiles are not exclusively for desktop environments. They are also suitable for minimal window managers like i3 or sway.

Un profil est un élément de construction pour tout système Gentoo. Non seulement il spécifie des valeurs par défaut pour USE, CFLAGS, et autres variables importantes, il limite aussi aussi le système à une certaine gamme de version des paquets. Ces paramètres sont tous gérés par les développeurs Portage de Gentoo.

Pour voir quel profil le système utilise actuellement, lancer eselect avec le module profile :

root #eselect profile list
Available profile symlink targets:
  [1]   default/linux/mips/23.0 *
  [2]   default/linux/mips/23.0/desktop
  [3]   default/linux/mips/23.0/desktop/gnome
  [4]   default/linux/mips/23.0/desktop/kde
Remarque
Le résultat de la commande n'est qu'un exemple et évolue avec le temps.

Comme on peut le voir, il existé également des sous-profils d'environnement de bureau disponibles pour certaines architecture.

Attention !
Les mises à niveau de profil ne doivent pas être prises à la légère. Lors de la sélection du profil initial, veillez à utiliser le profil correspondant à la même version que celle initialement utilisée par stage3 (par exemple : 23.0). Chaque nouvelle version de profil est annoncée via une news contenant des instructions de migration. Assurez-vous de la lire et de suivre ces instructions avant de passer à un nouveau profil.

Après avoir visionné les profils disponibles pour l'architecture mips, les utilisateurs peuvent sélectionner un profil différent pour le système :

root #eselect profile set 2



Remarque
Le sous-profil developer est spécifique au développement de Gentoo Linux et ne doit pas être utilisé par des utilisateurs normaux.

Optional: Adding a binary package host

Since December 2023, Gentoo's Release Engineering team has offered an official binary package host (colloquially shorted to just "binhost") for use by the general community to retrieve and install binary packages (binpkgs).[1]

Adding a binary package host allows Portage to install cryptographically signed, compiled packages. In many cases, adding a binary package host will greatly decrease the mean time to package installation and adds much benefit when running Gentoo on older, slower, or low power systems.

Repository configuration

The repository configuration for a binhost is found in Portage's /etc/portage/binrepos.conf/ directory, which functions similarly to the configuration mentioned in the Gentoo ebuild repository section.

When defining a binary host, there are two important aspects to consider:

  1. The architecture and profile targets within the sync-uri value do matter and should align to the respective computer architecture (mips in this case) and system profile selected in the Choosing the right profile section.
  2. Selecting a fast, geographically close mirror will generally shorten retrieval time. Review the mirrorselect tool mentioned in the Optional: Selecting mirrors section or review the online list of mirrors where URL values can be discovered.

FILE /etc/portage/binrepos.conf/gentoobinhost.confCDN-based binary package host example
[binhost]
priority = 9999
sync-uri = https://distfiles.gentoo.org/releases/<arch>/binpackages/<profile>/x86-64/

Installing binary packages

Portage will compile packages from code source by default. It can be instructed to use binary packages in the following ways:

  1. The --getbinpkg option can be passed when invoking the emerge command. This method of for binary package installation is useful to install only a particular binary package.
  2. Changing the system's default via Portage's FEATURES variable, which is exposed through the /etc/portage/make.conf file. Applying this configuration change will cause Portage to query the binary package host for the package(s) to be requested and fall back to compiling locally when no results are found.

For example, to have Portage always install available binary packages:

FILE /etc/portage/make.confConfigure Portage to use binary packages by default
# Appending getbinpkg to the list of values within the FEATURES variable
FEATURES="${FEATURES} getbinpkg"
# Require signatures
FEATURES="${FEATURES} binpkg-request-signature"

Please also run getuto for Portage to set up the necessary keyring for verification:

root #getuto

Additional Portage features will be discussed in the the next chapter of the handbook.

Configuration de la variable USE

USE est l'une des variables les plus puissantes que Gentoo propose à l'utilisateur. Plusieurs programmes peuvent être compilés avec ou sans support facultatif pour certaines options. Par exemple, certains programmes peuvent être compilés avec le support pour GTK+ ou le support pour Qt. D'autres peuvent être compilés avec ou sans le support pour SSL. Certains programmes peuvent être compilés avec le support pour framebuffer (svgalib) au lieu du support pour X11 (X-server).

La plupart des distributions compilent leurs paquets avec autant de support que possible, augmentant la taille des programmes et les temps de démarrage, sans oublier de mentionner un nombre énorme de dépendances. Avec Gentoo, l'utilisateur peut choisir avec quelles options un package doit être compilé. C'est là que la variable USE entre en jeu.

Dans la variable USE, les utilisateurs définissent des mots-clés qui correspondent à des options du compilateur. Par exemple, ssl ajoutera le support de SSL dans les programmes qui le supporte. -X supprimera le support du serveur X (noter le signe moins devant). gnome gtk -kde -qt5 compilera les programmes avec le support de GNOME (et de GTK+), mais sans le support de KDE (et Qt), ce rend le système complètement adapté pour gnome (si l'architecture le permet).

Les paramètres par défaut de la variable USE sont placés dans le fichier make.defaults du profil Gentoo utilisé par le système. Gentoo utilise un système d'héritage (complexe) pour ses profils, qui ne sera pas expliqué plus en détail pour le moment. Le moyen le plus simple de vérifier les paramètres de la variable USE actuellement actifs est d'exécuter emerge --info et de sélectionner la ligne commençant par USE :

root #emerge --info | grep ^USE
USE="X acl alsa amd64 berkdb bindist bzip2 cli cracklib crypt cxx dri ..."
Remarque
L'exemple ci-dessus est tronqué, la liste réelle des valeurs de la variable USE est beaucoup, beaucoup plus longue.

Un description complète des options de la variable USE peut se trouver sur le système dans /var/db/repos/gentoo/profiles/use.desc.

root #less /var/db/repos/gentoo/profiles/use.desc

À l'intérieur de le commande less, le défilement peut s'effectuer à l'aide des touches et , et le programme peut être fermé en appuyant sur q.

Par exemple, voici les paramètres de la variable USE pour un système basé sur KDE avec le support pour DVD, ALSA et l'enregistrement de CD :

root #nano -w /etc/portage/make.conf
FILE /etc/portage/make.confActiver les paramètres de la variable USE pour un système basé sur KDE avec le support pour DVD, ALSA et l'enregistrement de CD
USE="-gtk -gnome qt4 qt5 kde dvd alsa cdr"

Quand la variable USE est définie dans /etc/portage/make.conf, les options sont ajoutées (ou supprimées si l'option commence par le signe -) de cette liste par défaut. Les utilisateurs qui souhaitent ignorer les paramètres par défaut de la variable USE et gérer toutes les options eux-mêmes doivent commencer la définition de la variable USE dans le fichier make.conf par -* :

FILE /etc/portage/make.confIgnorer les options par défaut de la variable USE
USE="-X acl alsa"
Attention !
Bien que possible, utiliser -* (comme vu dans l'exemple ci-dessus) est découragé car les options par défaut de la variable USE, choisies avec soins, peuvent être configurées dans certains ebuild afin d'éviter les conflits et autres erreurs.

CPU_FLAGS_*

Some architectures (including AMD64/X86, ARM, PPC) have a USE_EXPAND variable called CPU_FLAGS_<ARCH>, where <ARCH> is replaced with the relevant system architecture name.

Important
Do not be confused! AMD64 and X86 systems share some common architecture, so the proper variable name for AMD64 systems is CPU_FLAGS_X86.

This is used to configure the build to compile in specific assembly code or other intrinsics, usually hand-written or otherwise extra, and is not the same as asking the compiler to output optimized code for a certain CPU feature (e.g. -march=).

Users should set this variable in addition to configuring their COMMON_FLAGS as desired.

A few steps are needed to set this up:

root #emerge --ask --oneshot app-portage/cpuid2cpuflags

Inspect the output manually if curious:

root #cpuid2cpuflags

Then copy the output into package.use:

root #echo "*/* $(cpuid2cpuflags)" > /etc/portage/package.use/00cpu-flags

VIDEO_CARDS

Below is an example of a properly set package.use for VIDEO_CARDS. Substitute the name of the driver(s) to be used.

FILE /etc/portage/package.use/00video_cards
*/* VIDEO_CARDS: amdgpu radeonsi

Below is a table that can be used to easily compare the different video card types to their respective VIDEO_CARDS value.

Machine Discrete video card VIDEO_CARDS
Intel x86 None See Intel#Feature support
x86/ARM Nvidia nvidia
Any Nvidia except Maxwell, Pascal and Volta nouveau
Any AMD since Sea Islands amdgpu radeonsi
Any ATI and older AMD See radeon#Feature support
Any Intel intel
Raspberry Pi N/A vc4
QEMU/KVM Any virgl
WSL Any d3d12

Details for various GPU(s) can be found at the AMDGPU, Intel, Nouveau (Open Source), or NVIDIA (Proprietary) articles.

Optionnel : Configurer la variable ACCEPT_LICENSE

Starting with Gentoo Linux Enhancement Proposal 23 (GLEP 23), a mechanism was created to allow system administrators the ability to "regulate the software they install with regards to licenses... Some want a system free of any software that is not OSI-approved; others are simply curious as to what licenses they are implicitly accepting."[2] With a motivation to have more granular control over the type of software running on a Gentoo system, the ACCEPT_LICENSE variable was born.

Gentoo est fourni avec des valeurs prédéfinies dans les profils, par exemple:

user $portageq envvar ACCEPT_LICENSE
@FREE

Les groupes de licences définies dans le dépôt Gentoo, gérées par le projet Licences Gentoo, sont:

Nom du groupe Description
@GPL-COMPATIBLE Licences compatibles GPL approuvées par la Free Software Foundation [a_license 1]
@FSF-APPROVED Licences de logiciel libre approuvées par la FSF (contient @GPL-COMPATIBLE)
@OSI-APPROVED Licences approuvées par l'Open Source Initiative [a_license 2]
@MISC-FREE Licences diverses qui sont probablement des logiciels libre, c'est à dire qui suivent la Définition du logiciel libre [a_license 3] mais qui ne sont approuvées ni par la FSF ni par l'OSI.
@FREE-SOFTWARE Combine @FSF-APPROVED, @OSI-APPROVED et @MISC-FREE
@FSF-APPROVED-OTHER Licences approuvées par la FSF pour "documentation libre" et "œuvres à usage pratique autres que les logiciels et la documentation" (polices de caractères incluses)
@MISC-FREE-DOCS Licences diverses pour les documents libres et autres oeuvres (polices de caractères incluses) qui suivent la définition libre [a_license 4] mais qui NE sont PAS listées dans @FSF-APPROVED-OTHER
@FREE-DOCUMENTS Combine @FSF-APPROVED-OTHER et @MISC-FREE-DOCS
@FREE Méta-ensemble de toutes les licences avec liberté d'utilisation, partage, modification et partage de modifications.

Combine @FREE-SOFTWARE et @FREE-DOCUMENTS

@BINARY-REDISTRIBUTABLE Licences qui permettent au moins la libre redistribution du logiciel sous forme de binaire. Contient @FREE
@EULA Contrats de licences qui essaient de vous retirer des droits. Elles sont plus restrictives que "tous-droits-reservés" ou demandent un accord explicite.

Some common license groups include:

A list of software licenses grouped according to their kinds.
Name Description
@GPL-COMPATIBLE GPL compatible licenses approved by the Free Software Foundation [a_license 5]
@FSF-APPROVED Free software licenses approved by the FSF (includes @GPL-COMPATIBLE)
@OSI-APPROVED Licenses approved by the Open Source Initiative [a_license 6]
@MISC-FREE Misc licenses that are probably free software, i.e. follow the Free Software Definition [a_license 7] but are not approved by either FSF or OSI
@FREE-SOFTWARE Combines @FSF-APPROVED, @OSI-APPROVED, and @MISC-FREE.
@FSF-APPROVED-OTHER FSF-approved licenses for "free documentation" and "works of practical use besides software and documentation" (including fonts)
@MISC-FREE-DOCS Misc licenses for free documents and other works (including fonts) that follow the free definition [a_license 8] but are NOT listed in @FSF-APPROVED-OTHER.
@FREE-DOCUMENTS Combines @FSF-APPROVED-OTHER and @MISC-FREE-DOCS.
@FREE Metaset of all licenses with the freedom to use, share, modify and share modifications. Combines @FREE-SOFTWARE and @FREE-DOCUMENTS.
@BINARY-REDISTRIBUTABLE Licenses that at least permit free redistribution of the software in binary form. Includes @FREE.
@EULA License agreements that try to take away your rights. These are more restrictive than "all-rights-reserved" or require explicit approval

Currently set system wide acceptable license values can be viewed via:

user $portageq envvar ACCEPT_LICENSE
@FREE

As visible in the output, the default value is to only allow software which has been grouped into the @FREE category to be installed.

Specific licenses or licenses groups for a system can be defined in the following locations:

  • System wide within the selected profile - this sets the default value.
  • System wide within the /etc/portage/make.conf file. System administrators override the profile's default value within this file.
  • Per-package within a /etc/portage/package.license file.
  • Per-package within a /etc/portage/package.license/ directory of files.

Cela peut être customisé à l'échelle du système en éditant /etc/portage/make.conf. La valeur par défaut n'acceptera que les licences qui sont explicitement approuvées par la Free Software Foundation, l'Open Source Initiative, ou qui suivent la Définition du Logiciel Libre:

FILE /etc/portage/make.confCustomiser ACCEPT_LICENSE
ACCEPT_LICENSE="-* @FREE"

Des dérogations par paquet peuvent alors être ajoutées si nécessaire et désiré, par exemple:

FILE /etc/portage/package.license/kernelExemple d'acceptation de licence
app-arch/unrar unRAR
sys-kernel/linux-firmware @BINARY-REDISTRIBUTABLE
sys-firmware/intel-microcode intel-ucode
root #mkdir /etc/portage/package.license

Software license details for an individual Gentoo package are stored within the LICENSE variable of the associated ebuild. One package may have one or many software licenses, therefore it be necessary to specify multiple acceptable licenses for a single package.

FILE /etc/portage/package.license/kernelAccepting licenses on a per-package basis
app-arch/unrar unRAR
sys-kernel/linux-firmware linux-fw-redistributable
sys-firmware/intel-microcode intel-ucode
Important
La variable LICENSE d'un ebuild n'est qu'une directive pour les développeurs Gentoo et les utilisateurs. Ce n'est pas une déclaration légale, et il n'y a aucune garantie que cela reflètera la réalité. Alors ne vous reposez pas dessus, mais vérifiez le paquet en profondeur, y compris tous les fichiers que vous utilisez.

Mettre à jour l'ensemble @world

L'étape suivante est nécessaire afin que le système puisse appliquer toutes les mises à jour ou modifications d'options de la variable USE apparues depuis la construction de l'archive de stage3 et de la sélection du profil :

  1. A profile target different from the stage file has been selected.
  2. Additional USE flags have been set for installed packages.

Readers who are performing an 'install Gentoo speed run' may safely skip @world set updates until after their system has rebooted into the new Gentoo environment.

Readers who are performing a slow run can have Portage perform updates for package, profile, and/or USE flag changes at the present time:

root #emerge --ask --verbose --update --deep --newuse @world

Readers who added a binary host above can add --getbinpkg (or -g) in order to fetch packages from the binary host instead of compiling them:

root #emerge --ask --verbose --update --deep --newuse --getbinpkg @world

Removing obsolete packages

It is important to always depclean after system upgrades to remove obsolete packages. Review the output carefully with emerge --depclean --pretend to see if any of the to-be-cleaned packages should be kept if personally using them. To keep a package which would otherwise be depcleaned, use emerge --noreplace foo.

root #emerge --ask --pretend --depclean

If happy, then proceed with a real depclean:

root #emerge --ask --depclean
Conseil
Si le profil d'un environnement de bureau complet a été choisi, ce processus pourrait augmenter considérablement le temps nécessaire à l'installation du système. Ceux en manque de temps peuvent utiliser cette règle de base : plus le nom du profil est court, moins l'ensemble @world du système ne sera spécifique ; moins l'ensemble @world n'est spécifique, moins de paquets ne seront requis par le système. Autrement dit :
  • Choisir default/linux/amd64/23.0 ne nécessitera la mise à jour que de peu de paquets, alors que
  • Choisir default/linux/amd64/23.0/desktop/gnome/systemd nécessitera l'installation de plusieurs paquets car le système d'initialisation changera de OpenRC vers systemd, et l'environnement de bureau GNOME sera installé.


Fuseau horaire

Remarque
This step does not apply to users of the musl libc. Users who do not know what that means should perform this step.

Veuillez éviter les fuseaux horaires tels que /usr/share/zoneinfo/Etc/GMT* car leurs noms d'indiquent pas les zones attendues. Par exemple, GMT-8 est en réalité GMT+8.

Sélectionner le fuseau horaire pour le système. Rechercher les fuseaux horaires disponibles dans /usr/share/zoneinfo/ :

root #ls /usr/share/zoneinfo
root #ls -l /usr/share/zoneinfo/Europe/
total 256
-rw-r--r-- 1 root root 2933 Dec  3 17:19 Amsterdam
-rw-r--r-- 1 root root 1742 Dec  3 17:19 Andorra
-rw-r--r-- 1 root root 1151 Dec  3 17:19 Astrakhan
-rw-r--r-- 1 root root 2262 Dec  3 17:19 Athens
-rw-r--r-- 1 root root 3664 Dec  3 17:19 Belfast
-rw-r--r-- 1 root root 1920 Dec  3 17:19 Belgrade
-rw-r--r-- 1 root root 2298 Dec  3 17:19 Berlin
-rw-r--r-- 1 root root 2301 Dec  3 17:19 Bratislava
-rw-r--r-- 1 root root 2933 Dec  3 17:19 Brussels
...

Imaginons que le fuseau horaire choisi soit Europe/Brussels.

root #ln -sf ../usr/share/zoneinfo/Europe/Brussels /etc/localtime
Conseil
The target path with ../ at the start is relative to the link location, not the current directory.
Remarque
An absolute path can be used for the symlink, but a relative link is also created by systemd's timedatectl and is more compatible with alternate ROOTs.

Configurer les paramètres régionaux

Remarque
Cette étape ne s'applique pas aux utilisateurs de la libc musl. Les utilisateurs ne comprenant pas ce que cela signifie devraient suivre cette étape.

Génération des paramètres régionaux

La plupart des utilisateurs n'utiliseront qu'un ou deux paramètres régionaux sur leur système.

Les paramètres régionaux spécifient non seulement la langue que l'utilisateur doit utiliser pour interagir avec le système, mais aussi les règles pour trier les chaînes de caractères, afficher les dates et les heures, etc.

Les paramètres régionaux que le système doit supporter doivent être mentionnés dans /etc/locale.gen.

root #nano -w /etc/locale.gen

Les paramètres régionaux suivant sont un exemple pour avoir et l'anglais (États-Unis) et le français (France) avec les formats de caractères correspondants (comme UTF-8).

FILE /etc/locale.genActiver les paramètres régionaux US et FR avec les formats de caractères correspondants
en_US ISO-8859-1
en_US.UTF-8 UTF-8
fr_FR ISO-8859-1
fr_FR.UTF-8 UTF-8
Attention !
Il est fortement recommandé d'utiliser au moins une option de paramètres régionaux en UTF-8 car beaucoup d'applications le requièrent.

L'étape suivante consiste à exécuter la commande locale-gen. Elle génère tous les paramètres régionaux spécifiés dans le fichier /etc/locale.gen.

root #locale-gen

Pour vérifier que les paramètres régionaux sélectionnés sont maintenant disponibles, exécuter locale -a.

On systemd installs, localectl can be used, e.g. localectl set-locale ... or localectl list-locales.

Sélection du paramètre régional

Une fois terminé, il est maintenant temps de définir les paramètres régionaux du système. Encore une fois, eselect sera utilisé, cette fois avec le module locale.

Avec eselect locale list, les choix disponibles sont affichés :

root #eselect locale list
Available targets for the LANG variable:
  [1] C
  [2] C.utf8
  [3] en_US
  [4] en_US.iso88591
  [5] en_US.utf8
  [6] fr_FR
  [7] fr_FR.iso88591
  [8] fr_FR.iso885915
  [9] fr_FR.utf8
  [10] POSIX
  [ ] (free form)

Avec eselect locale set <NOMBRE>, les paramètres régionaux corrects peuvent être sélectionnés :

root #eselect locale set 9

Manuellement, cela peut être réalisé via le fichier /etc/env.d/02locale :

FILE /etc/env.d/02localeConfigurer manuellement les paramètres régionaux du système
LANG="fr_FR.UTF-8"
LC_COLLATE="C.UTF-8"

Configurer un paramètre régional évitera des avertissements et erreurs lors des compilations du noyau et d'autres logiciels plus tard dans l'installation.

Mettre maintenant l'environnement à jour :

root #env-update && source /etc/profile && export PS1="(chroot) ${PS1}"

Un guide complet sur les paramètres régionaux existe afin d'aider l'utilisateur lors de ce processus. Un autre article intéressant est l'article sur UTF-8 qui contient des informations spécifiques pour activer le support de l'UTF-8 sur le système.





Facultatif : Installation de micrologiciels

Microcode

Linux Firmware

On many systems, non-FOSS firmware is required for certain hardware to function. The sys-kernel/linux-firmware package contains firmware for many, but not all, devices.

Conseil
Most wireless cards and GPUs require firmware to function.
root #emerge --ask sys-kernel/linux-firmware
Remarque
Installer certains microcodes nécessite souvent d'accepter la licence associée. Si nécessaires, visitez la section gestion des licence du manuel pour de l'aide à propos des licences.
Firmware Loading

Firmware files are typically loaded when the associated kernel module is loaded. This means the firmware must be built into the kernel using CONFIG_EXTRA_FIRMWARE if the kernel module is set to Y instead of M. In most cases, building-in a module which required firmware can complicate or break loading.


sys-kernel/installkernel

Installkernel may be used to automate the kernel installation, initramfs generation, unified kernel image generation and/or bootloader configuration among other things. sys-kernel/installkernel implements two paths of achieving this: the traditional installkernel originating from Debian and systemd's kernel-install. Which one to choose depends, among other things, on the system's bootloader. By default, systemd's kernel-install is used on systemd profiles, while the traditional installkernel is the default for other profiles.

Bootloader

Now is the time to think about which bootloader the user wants for the system, if unsure, follow the 'Traditional layout' subsection below.

GRUB

Users of GRUB can use either systemd's kernel-install or the traditional Debian installkernel. The systemd USE flag switches between these implementations. To automatically run grub-mkconfig when installing the kernel, enable the grub USE flag.

FILE /etc/portage/package.use/installkernel
sys-kernel/installkernel grub
root #emerge --ask sys-kernel/installkernel

Traditional layout, other bootloaders (e.g. (e)lilo, syslinux, etc.)

The traditional /boot layout (for e.g. (e)LILO, syslinux, etc.) is used by default if the grub, systemd-boot, efistub and uki USE flags are not enabled. No further action is required.

Créer un initramfs

An initial ram-based file system, or initramfs, may be required for a system to boot. A wide of variety of cases may necessitate one, but common cases include:

  • Kernels where storage/filesystem drivers are modules.
  • Layouts with /usr/ or /var/ on separate partitions.
  • Encrypted root filesystems.
Conseil
Distribution kernels are designed to be used with an initramfs, as many storage and filesystem drivers are built as modules.

In addition to mounting the root filesystem, an initramfs may also perform other tasks such as:

  • Running file system consistency check fsck, a tool to check and repair consistency of a file system in such events of uncleanly shutdown a system.
  • Providing a recovery environment in the event of late-boot failures.

Installkernel can automatically generate an initramfs when installing the kernel if the dracut or ugrd USE flag is enabled:

FILE /etc/portage/package.use/installkernel
sys-kernel/installkernel dracut
root #emerge --ask sys-kernel/installkernel

Configuration et compilation du noyau

Conseil
It can be a wise move to use the dist-kernel on the first boot as it provides a very simple method to rule out system issues and kernel config issues. Always having a known working kernel to fallback on can speed up debugging and alleviate anxiety when updating that your system will no longer boot.

Il est maintenant temps de configurer et de compiler les sources du noyau. Pour l'installation d'un système, trois approches pour la gestion du kernel vont être présentées, mais une approche différente pourra être utilisée une fois l'installation terminée.

Remarque
During the installation phase of Gentoo, only one kernel type should be installed i.e. either the sys-kernel/gentoo-kernel-bin or sys-kernel/gentoo-sources.

Ranked from least involved to most involved:

  1. Le noyau est configuré et compilé manuellement.
  2. Un outil appelé genkernel est utilisé afin de configurer, compiler et installer automatiquement le noyau Linux.

Le cœur de toute distribution est le noyau Linux. C'est la couche située entre les programmes de l'utilisateur et le matériel du système. Même si le guide d'installation propose à ses utilisateurs plusieurs sources du noyau possibles, une liste complète des sources, avec description, est disponible sur la page Noyau - Vue d'ensemble.

Conseil
Kernel installation tasks such as copying the kernel image to /boot or the EFI System Partition, generating an initramfs and/or Unified Kernel Image, updating bootloader configuration, can be automated with installkernel. Users may wish to configure and install sys-kernel/installkernel before proceeding. See the Kernel installation section below for more more information.

Installer les sources

When installing and compiling the kernel for mips-based systems, Gentoo recommends the sys-kernel/mips-sources package.

Choisissez les sources du kernel appropriées et installez les en utilisant emerge :

root #emerge --ask sys-kernel/mips-sources

Cela installera les sources du noyau Linux dans le répertoire /usr/src/, dans lequel un lien symbolique appelé linux pointera vers les sources du noyau installées :

It is conventional for a /usr/src/linux symlink to be maintained, such that it refers to whichever sources correspond with the currently running kernel. However, this symbolic link will not be created by default. An easy way to create the symbolic link is to utilize eselect's kernel module.

For further information regarding the purpose of the symlink, and how to manage it, please refer to Kernel/Upgrade.

First, list all installed kernels:

root #eselect kernel list
Available kernel symlink targets:
  [1]   linux-6.6.21-gentoo

In order to create a symbolic link called linux, use:

root #eselect kernel set 1
root #ls -l /usr/src/linux
lrwxrwxrwx    1 root   root    12 Oct 13 11:04 /usr/src/linux -> linux-6.6.21-gentoo

Configuration manuelle

Remarque
In case it was missed, this section requires the kernel sources to be installed. Be sure to obtain the relevant kernel sources, then return here for the rest of section.

Manually configuring a kernel is commonly seen as one of the most difficult procedures a system administrator has to perform. Nothing is less true - after configuring a few kernels no one remembers that it was difficult! There are two ways for a Gentoo user to manage a manual kernel system, both of which are listed below:

Modprobed-db process

A very easy way to manage the kernel is to first install sys-kernel/gentoo-kernel-bin and use the sys-kernel/modprobed-db to collect information about what the system requires. modprobed-db is a tool which monitors the system via crontab to add all modules of all devices over the system's life to make sure it everything a user needs is supported. For example, if an Xbox controller is added after installation, then modprobed-db will add the modules to be built next time the kernel is rebuilt. More on this topic can be found in the Modprobed-db article.

Manual process

This method allows a user to have full control of how their kernel is built with as minimal help from outside tools as they wish. Some could consider this as making it hard for the sake of it.

Cependant, une chose est vraie : c'est vital de connaître le système quand un noyau est configuré manuellement. La plupart des informations nécessaires peuvent être recueillies en installant le paquet sys-apps/pciutils qui contient la commande lspci :

root #emerge --ask sys-apps/pciutils
Remarque
À l'intérieur d'un chroot, il est possible d'ignorer sans risque toutes les mises en garde (du genrepcilib: cannot open /sys/bus/pci/devices) que lspci pourrait afficher.

Un autre source d'information est d'exécuter la commande lsmod pour voir quels modules du noyau sont utilisés par le média d'installation afin de savoir quoi activer plus tard.

Il est maintenant temps d'accéder au répertoire source du noyau et d'exécuter make menuconfig. Cela lancera un menu de configuration.

root #cd /usr/src/linux
root #make menuconfig
Conseil
To view the full list of make arguments available for the kernel, run make help.

The kernel has a method of autodetecting the modules currently being used on the installcd which will give a great starting point to allow a user to configure their own. This can be called by using:

root #make localmodconfig

It's now time to configure using nconfig:

root #make nconfig

La configuration du noyau Linux comporte beaucoup, beaucoup de sections. Voici une liste des options qui doivent être activées (sinon Gentoo ne fonctionnera pas, ou incorrectement, sans modifications supplémentaires). Il existe également un Guide de configuration du noyau de Gentoo sur le wiki pouvant apporter plus d'informations.

Enabling required options

When using sys-kernel/gentoo-sources, it is strongly recommend the Gentoo-specific configuration options be enabled. These ensure that a minimum of kernel features required for proper functioning is available:

KERNEL Enabling Gentoo-specific options
Gentoo Linux --->
    [*] Gentoo Linux support
    [*]   Linux dynamic and persistent device naming (userspace devfs) support
    [*]   Select options required by Portage features
        Support for init systems, system and service managers  --->
          [*] OpenRC, runit and other script based systems and managers
          [*] systemd

Naturally the choice in the last two lines depends on the selected init system (OpenRC vs. systemd). It does not hurt to have support for both init systems enabled.

When using sys-kernel/vanilla-sources, the additional selections for init systems will be unavailable. Enabling support is possible, but goes beyond the scope of the handbook.

Enabling support for typical system components

Bien s'assurer que tous les pilotes indispensables au démarrage du système (comme le contrôleur SCSI, etc.) soient compilés dans le noyau et non en tant que module, sinon le système de pourra pas démarrer correctement.

Ensuite, sélectionner le type exact du processeur. Il est également recommandé d'active les fonctionnalités MCE (si disponibles) afin que les utilisateurs puissent être notifiés de tout problème matériel. Sur certaines architectures (telles que x86_64), ces erreurs se sont pas affichées dans dmesg, mais dans /dev/mcelog. Cela nécessite le paquet app-admin/mcelog.

Aussi, sélectionner Maintain a devtmpfs file system to mount at /dev afin que le fichiers critiques des périphériques soient disponible au début du processus de démarrage. (CONFIG_DEVTMPFS and CONFIG_DEVTMPFS_MOUNT) :

KERNEL Activer le support pour devtmpfs
Device Drivers --->
  Generic Driver Options --->
    [*] Maintain a devtmpfs filesystem to mount at /dev
    [*]   Automount devtmpfs at /dev, after the kernel mounted the rootfs

Vérifier que le support pour les disques SCSI soit activé (CONFIG_BLK_DEV_SD):

KERNEL Activer le support pour les disques SCSI
Device Drivers --->
   SCSI device support  --->
      <*> SCSI disk support
KERNEL Enabling basic SATA and PATA support (CONFIG_ATA_ACPI, CONFIG_SATA_PMP, CONFIG_SATA_AHCI, CONFIG_ATA_BMDMA, CONFIG_ATA_SFF, CONFIG_ATA_PIIX)
Device Drivers --->
  <*> Serial ATA and Parallel ATA drivers (libata)  --->
    [*] ATA ACPI Support
    [*] SATA Port Multiplier support
    <*> AHCI SATA support (ahci)
    [*] ATA BMDMA support
    [*] ATA SFF support (for legacy IDE and PATA)
    <*> Intel ESB, ICH, PIIX3, PIIX4 PATA/SATA support (ata_piix)

Vérifiez que le support basique des NVMe a bien été activé :

KERNEL Enable basic NVMe support for Linux 4.4.x (CONFIG_BLK_DEV_NVME)
Device Drivers  --->
  <*> NVM Express block device
KERNEL Enable basic NVMe support for Linux 5.x.x (CONFIG_DEVTMPFS)
Device Drivers --->
  NVME Support --->
    <*> NVM Express block device

It does not hurt to enable the following additional NVMe support:

KERNEL Enabling additional NVMe support (CONFIG_NVME_MULTIPATH, CONFIG_NVME_MULTIPATH, CONFIG_NVME_HWMON, CONFIG_NVME_FC, CONFIG_NVME_TCP, CONFIG_NVME_TARGET, CONFIG_NVME_TARGET_PASSTHRU, CONFIG_NVME_TARGET_LOOP, CONFIG_NVME_TARGET_FC, CONFIG_NVME_TARGET_FCLOOP, CONFIG_NVME_TARGET_TCP
[*] NVMe multipath support
[*] NVMe hardware monitoring
<M> NVM Express over Fabrics FC host driver
<M> NVM Express over Fabrics TCP host driver
<M> NVMe Target support
  [*]   NVMe Target Passthrough support
  <M>   NVMe loopback device support
  <M>   NVMe over Fabrics FC target driver
  < >     NVMe over Fabrics FC Transport Loopback Test driver (NEW)
  <M>   NVMe over Fabrics TCP target support

Maintenant, aller dans File Systems et sélectionner la prise en charge des systèmes de fichiers qui seront utilisés. Attention, ne pas compiler le système de fichier utilisé par le système de fichier racine an tant que module, sinon Gentoo sera incapable de monter la partition. Aussi, sélectionner Virtual memory et /proc file system. Sélectionner également une ou plusieurs des options suivantes selon le système (CONFIG_EXT2_FS, CONFIG_EXT3_FS, CONFIG_EXT4_FS, CONFIG_MSDOS_FS, CONFIG_VFAT_FS, CONFIG_PROC_FS, and CONFIG_TMPFS) :

KERNEL Sélectionner les systèmes de fichiers nécessaires
File systems --->
  <*> Second extended fs support
  <*> The Extended 3 (ext3) filesystem
  <*> The Extended 4 (ext4) filesystem
  <*> Reiserfs support
  <*> JFS filesystem support
  <*> XFS filesystem support
  <*> Btrfs filesystem support
  DOS/FAT/NT Filesystems  --->
    <*> MSDOS fs support
    <*> VFAT (Windows-95) fs support
 
  Pseudo Filesystems --->
    [*] /proc file system support
    [*] Tmpfs virtual memory file system support (former shm fs)

Si PPPoE, ou un modem analogique, est utilisé pour se connecter à Internet, activer les options suivantes(CONFIG_PPP, CONFIG_PPP_ASYNC, and CONFIG_PPP_SYNC_TTY) :

KERNEL Sélectionner les pilotes PPPoE nécessaires
Device Drivers --->
  Network device support --->
    <*> PPP (point-to-point protocol) support
    <*>   PPP support for async serial ports
    <*>   PPP support for sync tty ports

Les deux options de compression ne poseront pas de problème mais elle ne sont définitivement pas indispensables, pas plus que l'option de PPP sur Ethernet qui ne sera probablement utilisée que si configurée pour faire du mode PPPoE via le noyau.

Ne pas oublier d'inclure dans le noyau le support pour les cartes réseau (Ethernet ou sans fil).

La plupart des système possèdent également plusieurs cœurs à leur disposition, il est donc important d'activer l'option Symmetric multi-processing support (CONFIG_SMP) :

KERNEL Activer le support pour SMP
Processor type and features  --->
  [*] Symmetric multi-processing support
Remarque
Dans les systèmes multi-cœur, chaque cœur compte comme un processeur.

Si des périphériques d'entrée USB (comme un clavier ou une souris), ou d'autres périphériques USB seront utilisés, ne pas oublier d'en activer le support (CONFIG_HID_GENERIC and CONFIG_USB_HID, CONFIG_USB_SUPPORT, CONFIG_USB_XHCI_HCD, CONFIG_USB_EHCI_HCD, CONFIG_USB_OHCI_HCD) :

KERNEL Activation du support pour les périphériques USB
Device Drivers --->
  HID support  --->
    -*- HID bus support
    <*>   Generic HID driver
    [*]   Battery level reporting for HID devices
      USB HID support  --->
        <*> USB HID transport layer
  [*] USB support  --->
    <*>     xHCI HCD (USB 3.0) support
    <*>     EHCI HCD (USB 2.0) support
    <*>     OHCI HCD (USB 1.1) support

Optionnel : Modules kernel signés

Pour automatiquement signer les modules kernels, activez l'option CONFIG_MODULE_SIG_ALL :

KERNEL Sign kernel modules CONFIG_MODULE_SIG_ALL
[*] Enable loadable module support  
  -*-   Module signature verification    
    [*]     Automatically sign all modules    
    Which hash algorithm should modules be signed with? (Sign modules with SHA-512) --->

Vous pouvez changer l'algorithme de hash si vous le désirez.

Pour s'assurer que tous les modules signés le sont avec une signature valide, activez également l'option CONFIG_MODULE_SIG_FORCE :

KERNEL Enforce signed kernel modules CONFIG_MODULE_SIG_FORCE
[*] Enable loadable module support  
  -*-   Module signature verification    
    [*]     Require modules to be validly signed
    [*]     Automatically sign all modules
    Which hash algorithm should modules be signed with? (Sign modules with SHA-512) --->

To use a custom key, specify the location of this key in CONFIG_MODULE_SIG_KEY. If unspecified, the kernel build system will generate a key. It is recommended to generate one manually instead. This can be done with:

root #openssl req -new -nodes -utf8 -sha256 -x509 -outform PEM -out kernel_key.pem -keyout kernel_key.pem

OpenSSL will ask some questions about the user generating the key, it is recommended to fill in these questions as detailed as possible.

Store the key in a safe location, at the very least the key should be readable only by the root user. Verify this with:

root #ls -l kernel_key.pem
 -r-------- 1 root root 3164 Jan  4 10:38 kernel_key.pem 

If this outputs anything other then the above, correct the permissions with:

root #chown root:root kernel_key.pem
root #chmod 400 kernel_key.pem
KERNEL Specify signing key CONFIG_MODULE_SIG_KEY
-*- Cryptographic API  ---> 
  Certificates for signature checking  --->  
    (/path/to/kernel_key.pem) File name or PKCS#11 URI of module signing key

To also sign external kernel modules installed by other packages via linux-mod-r1.eclass, enable the modules-sign USE flag globally:

FILE /etc/portage/make.confActivation de la signature des modules
USE="modules-sign"

<div lang="en" dir="ltr" class="mw-content-ltr">
# Optionally, when using custom signing keys.
MODULES_SIGN_KEY="/path/to/kernel_key.pem"
MODULES_SIGN_CERT="/path/to/kernel_key.pem" # Only required if the MODULES_SIGN_KEY does not also contain the certificate
MODULES_SIGN_HASH="sha512" # Defaults to sha512
Remarque
MODULES_SIGN_KEY and MODULES_SIGN_CERT may point to different files. For this example, the pem file generated by OpenSSL includes both the key and the accompanying certificate, and thus both variables are set to the same value.

Optionnel: Signez l'image kernel (Secure Boot) ====

When signing the kernel image (for use on systems with Secure Boot enabled) it is recommended to set the following kernel config options:

KERNEL Lockdown for secureboot
General setup  --->
  Kexec and crash features  --->   
    [*] Enable kexec system call                                                                                          
    [*] Enable kexec file based system call                                                                               
    [*]   Verify kernel signature during kexec_file_load() syscall                                                        
    [*]     Require a valid signature in kexec_file_load() syscall                                                        
    [*]     Enable ""image"" signature verification support
</div>  

<div lang="en" dir="ltr" class="mw-content-ltr">
[*] Enable loadable module support  
  -*-   Module signature verification    
    [*]     Require modules to be validly signed
    [*]     Automatically sign all modules
    Which hash algorithm should modules be signed with? (Sign modules with SHA-512) --->
</div>  

<div lang="en" dir="ltr" class="mw-content-ltr">
Security options  ---> 
[*] Integrity subsystem   
  [*] Basic module for enforcing kernel lockdown                                                                       
  [*]   Enable lockdown LSM early in init                                                                       
        Kernel default lockdown mode (Integrity)  --->
</div>            

  <div lang="en" dir="ltr" class="mw-content-ltr">
[*]   Digital signature verification using multiple keyrings                                                            
  [*]     Enable asymmetric keys support                                                                                     
  -*-       Require all keys on the integrity keyrings be signed                                                              
  [*]       Provide keyring for platform/firmware trusted keys                                                                
  [*]       Provide a keyring to which Machine Owner Keys may be added                                                        
  [ ]         Enforce Machine Keyring CA Restrictions

Where ""image"" is a placeholder for the architecture specific image name. These options, from the top to the bottom: enforces that the kernel image in a kexec call must be signed (kexec allows replacing the kernel in-place), enforces that kernel modules are signed, enables lockdown integrity mode (prevents modifying the kernel at runtime), and enables various keychains.

On arches that do not natively support decompressing the kernel (e.g. arm64 and riscv), the kernel must be built with its own decompressor (zboot):

KERNEL zboot CONFIG_EFI_ZBOOT
Device Drivers --->                                                                                                                           
  Firmware Drivers --->                                                                                                                       
    EFI (Extensible Firmware Interface) Support --->                                                                                               
      [*] Enable the generic EFI decompressor

After compilation of the kernel, as explained in the next section, the kernel image must be signed. First install app-crypt/sbsigntools and then sign the kernel image:

root #emerge --ask app-crypt/sbsigntools
root #sbsign /usr/src/linux-x.y.z/path/to/kernel-image --cert /path/to/kernel_key.pem --key /path/to/kernel_key.pem --out /usr/src/linux-x.y.z/path/to/kernel-image
Remarque
For this example, the same key that was generated to sign the modules is used to sign the kernel image. It is also possible to generate and use a second separate key for signing the kernel image. The same OpenSSL command as in the previous section may be used again.

Then proceed with the installation.

To automatically sign EFI executables installed by other packages, enable the secureboot USE flag globally:

FILE /etc/portage/make.confActiver le Secure Boot
USE="modules-sign secureboot"

<div lang="en" dir="ltr" class="mw-content-ltr">
# Optionally, to use custom signing keys.
MODULES_SIGN_KEY="/path/to/kernel_key.pem"
MODULES_SIGN_CERT="/path/to/kernel_key.pem" # Only required if the MODULES_SIGN_KEY does not also contain the certificate.
MODULES_SIGN_HASH="sha512" # Defaults to sha512
</div>

<div lang="en" dir="ltr" class="mw-content-ltr">
# Optionally, to boot with secureboot enabled, may be the same or different signing key.
SECUREBOOT_SIGN_KEY="/path/to/kernel_key.pem"
SECUREBOOT_SIGN_CERT="/path/to/kernel_key.pem"
Remarque
SECUREBOOT_SIGN_KEY and SECUREBOOT_SIGN_CERT may point to different files. For this example, the pem file generated by OpenSSL includes both the key and the accompanying certificate, and thus both variables are set to the same value.
Remarque
When generating an Unified Kernel Image with systemd's ukify the kernel image will be signed automatically before inclusion in the unified kernel image and it is not necessary to sign it manually.

}}

Handbook:MIPS/Blocks/Kernel/fr

Deprecated: Genkernel

Genkernel should only be considered by users with a required need that only Genkernel can meet. For others, it is recommended to use the Distribution kernel or manually compile their own as it will make maintaining a Gentoo system a lot more simple. An example of why genkernel is more difficult to manage is the lack of integration with sys-kernel/installkernel. This means a user will not get the same level of automation as provided by the other methods; for example, Unified Kernel Images will need to be created manually when using Genkernel.

Users still wishing to use Genkernel should see the Genkernel article for more information.

Les modules du noyau

Lister les modules Kernels disponibles

Remarque
Il est facultatif de lister manuellement les modules matériels. udev chargera normalement tous les modules pour les matériels détectés comme étant connectés dans la plupart des cas. Cependant, il n'est pas préjudiciable que les modules automatiquement chargés soient listés. Les modules ne peuvent pas être chargés deux fois: ils sont soit chargés, soit déchargés. Quelquefois, un matériel exotique nécessite de l'aide pour charger ses pilotes.

Les modules qui doivent être chargés automatiquement à chaque démarrage sont définis dans les fichiers /etc/modules-load.d/*.conf, un module par ligne. Cependant, lorsque des options supplémentaires doivent être ajoutées, elles doivent être ajoutés dans les fichiers /etc/modprobe.d/*.conf.

Pour voir tous les modules disponibles pour une version de kernel spécifiques, exécuter la commande find suivante. N'oubliez pas de remplacer "<version noyau>" par la version du noyau venant que vous souhaitez utiliser :

root #find /lib/modules/<version noyau>/ -type f -iname '*.o' -or -iname '*.ko' | less

Forcer le chargement des modules kernel particuliers

Pour forcer le chargement du module 3c59x.ko (correspondant au pilote pour une carte réseau de la famille 3Com), éditez le fichier /etc/modules-load.d/network.conf et ajoutez-y le nom du module.

root #mkdir -p /etc/modules-load.d
root #nano -w /etc/modules-load.d/network.conf

Notez que le suffixe .ko des modules est insignifiant pour le mécanisme de chargement et n'apparaît pas dans le fichier de configuration

FILE /etc/modules-load.d/network.confForcer le chargement du module 3c59x
3c59x

Continuer l'installation avec Configuer le système.





Informations sur le système de fichiers

Étiquettes de systèmes de fichiers et UUIDs

MBR (BIOS) et GPT incluent tous les deux le support pour les étiquettes de système de fichiers et les UUIDs de système de fichiers. Ces attributs peuvent être définis dans /etc/fstab comme alternatives lors de l'utilisation de la commande mount pour détecter et monter les blocs de périphériques. Les étiquettes de système de fichiers et les UUIDs de système de fichiers sont identifiés par le préfixe LABEL et UUID et peuvent être visualisés grâce à la commande blkid :

root #blkid
Attention !
Si le système de fichiers à l'intérieur de la partition est supprimé, alors les valeurs d'étiquettes et d'UUIDs seront également modifiées ou supprimées.

En raison de leur unicité, les lecteurs utilisant des tables de partitions de type MBR sont recommandés d'utiliser les UUIDs à la place des étiquettes pour définir les volumes montables dans /etc/fstab.

Important
UUIDs of the filesystem on a LVM volume and its LVM snapshots are identical, therefore using UUIDs to mount LVM volumes should be avoided.

Étiquettes de partitions et UUIDs

Les utilisateurs qui opté pour l'utilisation de GPT ont quelques options plus robustes disponibles afin de définir les partitions dans /etc/fstab. Les étiquettes de partition et les UUIDs de partition peuvent être utilisés pour identifier les partitions individuelles du bloc de périphérique, quel que soit le système de fichiers choisi pour la partition elle-même. Les étiquettes de partition et les UUIDs sont identifiés par les préfixes PARTLABEL et PARTUUID respectivement et peuvent être consultés dans le terminal en exécutant la commande blkid :

Output for an amd64 EFI system using the Discoverable Partition Specification UUIDs may like the following:

root #blkid

Bien que pas toujours vrai pour les étiquettes de partition, utiliser un UUID pour identifier une partition dans fstab garantit que le chargeur de démarrage ne sera pas confus en cherchant un volume spécifique, même si le système de fichiers change dans l'avenir. L'utilisation des anciens fichiers de bloc de périphériques par défaut (/dev/sd*N) pour définir les partitions dans fstab est risquée pour les systèmes qui sont redémarrés régulièrement et qui possèdent des blocs de périphériques SATA régulièrement ajoutés ou supprimés.

La dénomination des fichiers de périphériques de bloc dépend d'un certain nombre de facteurs, y compris comment et dans quel ordre les disques sont attachés au système. Ils peuvent également apparaître dans un ordre différent en fonction duquel les périphériques sont détectés par le noyau au cours du processus de démarrage. Cela étant dit, à moins que l'on ait l'intention de constamment jouer avec la commande de disque, l'utilisation des fichiers de périphériques par défaut est une approche simple et directe.

À propos de fstab

Sous Linux, toutes les partitions utilisées par le système doivent être listées dans /etc/fstab. Ce fichier contient les points de montage de ces partitions (où elles sont vues dans la structure du système de fichier), comment elles doivent être montées et avec quels paramètres (automatiquement ou non, si les utilisateurs peuvent les monter ou non, etc.)

Créer le fichier fstab

Remarque
If the init system being used is systemd, the partition UUIDs conform to the Discoverable Partition Specification as given in Preparing the disks, and the system uses UEFI, then creating an fstab can be skipped, since systemd auto-mounts partitions that follow the spec.

Le fichier /etc/fstab utilise un format ressemblant à celui d'un tableau. Chaque ligne comporte six champs, séparés par des espaces blancs (espace, tabulation, ou les deux). Chaque champ à sa propre signification :

  1. Le premier champ indique le périphérique ou système de fichier distant à monter. Plusieurs types d'identificateurs sont disponibles pour les périphériques : chemin vers les fichiers du périphérique, étiquettes des systèmes de fichiers et UUIDs, étiquettes de partitions et UUIDs (Universally unique identifier - Identifiant universel unique).
  2. Le second champ indique le point de montage sur lequel la partition sera montée.
  3. Le troisième champ indique le système de fichier utilisé par la partition.

Le quatrième champ indique les options utilisées par mount lors du montage de la partition. Comme chaque système de fichiers à ses propres options de montage, les administrateurs système sont encouragés à lire la page de manuel de mount (man mount) pour une liste complète. Des options multiples sont séparées par une virgule.

  1. Le cinquième champ est utilisé par dump pour déterminer si la partition doit être sauvegardée ou non. Ce champ peut généralement être laissé à 0.
  2. Le sixième champ est utilisé par fsck pour déterminer dans quel ordre les systèmes de fichiers doivent être vérifiés si le système n'a pas été terminé correctement. Le système de fichier root devrait être à 1 et les autres à 2 (ou 0 si une vérification n'est pas nécessaire).
Important
Le fichier /etc/fstab par défaut fourni par Gentoo n'est pas un fichier /etc/fstab valide, mais juste une sorte de modèle.
root #nano -w /etc/fstab

DOS/Legacy BIOS systems

Regardons comment noter les options pour la partition /boot/. Ceci n'est qu'un exemple et doit être modifié en fonctions des décisions prises plus tôt dans l'installation. Dans notre exemple de partitionnement mips, /boot/ est généralement la /dev/sda1 partition, avec ext2 comme système de fichier. Cette partition nécessite d'être vérifiée lors du délarrage et nous écrirons donc :

FILE /etc/fstabUne exemple de ligne /boot pour /etc/fstab
/dev/sda1   /boot     ext2    defaults        0 2

Certains utilisateurs ne veulent pas que leur partition /boot/ soit montée automatiquement afin d'augmenter la sécurité de leur système. Ces personnes doivent remplacer defaults par noauto. Cela signifie que ces utilisateurs devront monter manuellement cette partition à chaque fois qu'ils voudront l'utiliser.

Ajouter les règles qui correspondent au schéma de partitionnement décidé précédemment et ajouter des règles pour les périphériques tels que les lecteurs de CD-ROM, et bien sûr, si d'autres partitions ou lecteurs sont utilisés, pour ceux-là également.

Ci-dessous est un exemple plus élaboré de fichier /etc/fstab :

FILE /etc/fstabUn exemple complet de fichier /etc/fstab
/dev/sda1   /boot        ext2    defaults,noatime     0 2
/dev/sda10   none         swap    sw                   0 0
/dev/sda5   /            ext4    noatime              0 1
  
/dev/cdrom  /mnt/cdrom   auto    noauto,user          0 0

/dev/cdrom /mnt/cdrom auto noauto,user 0 0 }}

DPS UEFI PARTUUID

Below is an example of an /etc/fstab file for a disk formatted with a GPT disklabel and Discoverable Partition Specification (DPS) UUIDs set for UEFI firmware:

FILE /etc/fstabGPT disklabel DPS PARTUUID fstab example
# Adjust any formatting difference and additional partitions created from the "Preparing the disks" step.
# This example shows a GPT disklabel with Discoverable Partition Specification (DSP) UUID set:
PARTUUID=c12a7328-f81f-11d2-ba4b-00a0c93ec93b                                  0 2
PARTUUID=0657fd6d-a4ab-43c4-84e5-0933c84b4f4f   none            sw                           0 0
PARTUUID=   /           xfs    defaults,noatime              0 1

Quand auto est utilisé en tant que troisième champ, cela fait deviner à la commande mount le système de fichiers utilisé. Cela est recommandé pour les supports amovibles car ils peuvent être créés avec des systèmes de fichiers différents. L'option user dans le quatrième champ rend possible pour les utilisateurs non root de monter le CD.

To improve performance, most users would want to add the noatime mount option, which results in a faster system since access times are not registered (those are not needed generally anyway). This is also recommended for systems with solid state drives (SSDs). Users may wish to consider lazytime instead.

Conseil
Due to degradation in performance, defining the discard mount option in /etc/fstab is not recommended. It is generally better to schedule block discards on a periodic basis using a job scheduler such as cron or a timer (systemd). See Periodic fstrim jobs for more information.

Bien vérifier le fichier /etc/fstab, sauvegarder, puis quitter avant de continuer.

Informations de mise en réseau

It is important to note the following sections are provided to help the reader quickly setup their system to partake in a local area network.

For systems running OpenRC, a more detailed reference for network setup is available in the advanced network configuration section, which is covered near the end of the handbook. Systems with more specific network needs may need to skip ahead, then return here to continue with the rest of the installation.

For more specific systemd network setup, please review see the networking portion of the systemd article.

Informations sur l'hôte et le domaine

L'un des choix qui incombe à l'administrateur système est de nommer son ordinateur. Cela peut sembler assez facile, mais la plupart des utilisateurs ont des difficultés à trouver un nom approprié pour le nom d'hôte. Pour aider, il est bon de savoir que cette décision n'est pas finale - cela peut être changé par la suite. Dans les exemples ci-dessous, le nom d'hôte tux est utilisé avec le domaine homenetwork.

Set the hostname (OpenRC or systemd)

root #echo tux > /etc/hostname

systemd

Pour configurer le nom d'hôte du système, l'utilitaire hostnamectl est utilisé.

Pour définir le nom d'hôte à "tux", exécuter :

root #hostnamectl hostname tux

Pour afficher l'aide, exécuter hostnamectl --help ou man 1 hostnamectl.

Réseau

There are many options available for configuring network interfaces. This section covers a only a few methods. Choose the one which seems best suited to the setup needed.

DHCP via dhcpcd (tout système d'initialisation)

Most LAN networks operate a DHCP server. If this is the case, then using the dhcpcd program to obtain an IP address is recommended.

Pour installer :

root #emerge --ask net-misc/dhcpcd

Pour activer puis lancer le service sur un système OpenRC :

root #rc-update add dhcpcd default
root #rc-service dhcpcd start

Pour activer puis lancer le service sur un système systemd :

root #systemctl enable --now dhcpcd

With these steps completed, next time the system boots, dhcpcd should obtain an IP address from the DHCP server. See the Dhcpcd article for more details.

netifrc (OpenRC)

Conseil
This is one particular way of setting up the network using Netifrc on OpenRC. Other methods exist for simpler setups like Dhcpcd.
Configurer le réseau

Lors de l'installation de Gentoo Linux, la mise en réseau a déjà été configurée. Cependant, c'était pour l'environnement live et non pour l'environnement installé. Ici, la configuration du réseau est réalisée pour le système Gentoo Linux installé.

Remarque
Des informations plus détaillées sur la mise en réseau, incluant des sujets avancés tels que bonding, bridging, VLANs 802.1Q ou les réseaux sans fils se trouvent dans la section configuration réseau avancée.

Toutes les informations concernant la mise en réseau sont regroupées dans le fichier /etc/conf.d/net. Ce fichier utilise une syntaxe directe mais peu intuitive. Pas de panique, tout est expliqué plus bas. Un exemple complet et commenté couvrant plusieurs configurations possibles se trouve dans /usr/share/doc/netifrc-*/net.example.bz2.

D'abord, installer net-misc/netifrc :

root #emerge --ask --noreplace net-misc/netifrc

DHCP est utilisé par défaut. Pour que DHCP fonctionne, un client DHCP doit être installé. Cela est expliqué plus tard lors de l'installation des outils systèmes nécessaires.

SI la connexion au réseau doit être configurée à cause d'options DHCP spécifiques or car DHCP n'est pas du tout utilisé, alors ouvrir le fichier /etc/conf.d/net :

root #nano -w /etc/conf.d/net

Configurer les deux variables config_eth0 et routes_eth0 avec les informations d'adresse IP et de routage appropriées :

Remarque
On suppose que l'interface réseau s’appellera eth0. Cela est, cependant, entièrement dépendant du système. Il est recommandé de supposer que l'interface portera la même nom que lors du démarrage depuis le support d'installation si le support d'installation utilisé est suffisamment récent. Plus d'informations sont accessibles dans la section Nommage de l'interface réseau.
FILE /etc/conf.d/netDéfinition d'un adresse IP statique
config_eth0="192.168.0.2 netmask 255.255.255.0 brd 192.168.0.255"
routes_eth0="default via 192.168.0.1"

Pour utiliser DHCP, définir la variable config_eth0>/var> :

FILE /etc/conf.d/netParamétrage DHCP
config_eth0="dhcp"

Lire /usr/share/doc/netifrc-*/net.example.bz2 pour une liste d'options de configuration supplémentaires. Lire également la page de manuel de DHCP si des options DHCP spécifiques doivent être utilisées.

Si le système possède plusieurs interfaces réseau, répéter les étapes précédentes pour config_eth1, config_eth2, etc.

Sauvegarder la configuration et quitter avant de continuer.

Démarrer automatiquement la mise en réseau au démarrage

Pour activer les interfaces réseau lors du démarrage, elles doivent être ajoutées au runlevel par défaut.

root #cd /etc/init.d
root #ln -s net.lo net.eth0
root #rc-update add net.eth0 default

Si le système possède plusieurs interfaces réseau, les fichiers appropriés net.* doivent être crées de la même manière que pour net.eth0.

Si, après le démarrage du système, il est découvert que le nom de l'interface réseau (qui est actuellement documentée comme eth0) était erronée, exécuter les étapes suivantes afin de rectifier le problème :

  1. Mettre à jour le fichier /etc/conf.d/net avec le nom d'interface correct (comme enp3s0 ou enp5s0, au lieu de eth0).
  2. Créer un nouveau lien symbolique (comme /etc/init.d/net.enp3s0).
  3. Supprimer l'ancien lien symbolique (rm /etc/init.d/net.eth0).
  4. Ajouter le nouveau au runlevel par défaut.
  5. Supprimer l'ancien en utilisant la commande rc-update del net.eth0 default.

Le fichier d'hôtes

Ensuite, informer Linux sur l'environnement réseau. Cela se fait dans le fichier /etc/hosts et aide à la résolution des noms de domaines aux adresses IPs pour les hôtes qui ne sont pas résolus par les serveurs de noms.

root #nano -w /etc/hosts
FILE /etc/hostsRemplir les informations réseau
# Cela définie le système actuelle et doit être mis
127.0.0.1     tux.homenetwork tux localhost
  
# Définitions optionnelles d'autres systèmes sur le réseau
192.168.0.5   jenny.homenetwork jenny
192.168.0.6   benny.homenetwork benny
  1. Optional definition of extra systems on the network

192.168.0.5 jenny.homenetwork jenny 192.168.0.6 benny.homenetwork benny }}

Sauvegarder et quitter l'éditeur pour continuer.

Informations système

Mot de passe root

Configurer le mot de passe root en utilisant la commande passwd.

root #passwd

Le compte Linux root est un compte des plus puissants, il est donc important de choisir un mot de passe fort. Plus tard, un compte utilisateur régulier sera créé pour les utilisations quotidiennes.

Configuration de l'initialisation et du démarrage

OpenRC

Quand OpenRC est utilisé avec Gentoo, il utilise le fichier /etc/rc.conf pour configurer les services, le démarrage et l'arrêt d'un système. Ouvrir /etc/rc.conf et s'émerveiller devant tous les commentaires du fichier. Vérifier les configurations et les modifier si nécessaire.

root #nano -w /etc/rc.conf

Ensuite, ouvrir le fichier /etc/conf.d/keymaps afin de gérer la configuration du clavier. Le modifier pour configurer et sélectionner le bon clavier.

root #nano -w /etc/conf.d/keymaps

Prendre bien soin lors de la configuration de la variable keymap. Si le mauvais schéma de clavier est sélectionné, il se passera des choses bizarres lors de l'utilisation du clavier.

Finalement, modifier le fichier /etc/conf.d/hwclock afin de configurer les options d'horloge.

root #nano -w /etc/conf.d/hwclock

Si l'horloge matérielle n'utilise pas UTC, il est nécessaire de configurer clock="local" dans le fichier. Sinon le système peut montrer des comportements d'horloge faussés.

systemd

First, it is recommended to run systemd-machine-id-setup and then systemd-firstboot which will prepare various components of the system are set correctly for the first boot into the new systemd environment. The passing the following options will include a prompt for the user to set a locale, timezone, hostname, root password, and root shell values. It will also assign a random machine ID to the installation:

root #systemd-firstboot --prompt --setup-machine-id

Next users should run systemctl to reset all installed unit files to the preset policy values:

root #systemctl preset-all

It's possible to run the full preset changes but this may reset any services which were already configured during the process:

root #systemctl preset-all

These two steps will help ensure a smooth transition from the live environment to the installation's first boot.





Outil de journalisation du système

OpenRC

Quelques outils sont absents de l'archive tar d'étape 3 car plusieurs paquets fournissent la même fonctionnalité. Le choix est laissé à l'utilisateur de savoir quels paquets installer.

Le premier outil sur lequel un choix doit se faire est un outil de journalisation pour le système. Unix et Linux ont un historique excellent de capacités de journalisations - si besoin, tout ce qui se passe sur le système peut être enregistré dans des journaux.

Gentoo offre plusieurs utilitaires de journalisation, notamment :

  • app-admin/sysklogd - Offre l'ensemble traditionnel des démons de journalisation système. La configuration par défaut fonctionne correctement ce qui fait de ce paquet une bonne option pour les débutants.
  • app-admin/syslog-ng - Un système de journalisation avancé. Nécessite une configuration supplémentaire pour fonctionner au delà de la journalisation dans un seul gros fichier. Les utilisateurs avancés peuvent choisir ce système de journalisation du fait de son potentiel mais attention, un configuration est nécessaire pour une journalisation intelligente.
  • app-admin/metalog - Un système de journalisation hautement configurable.

D'autres sont disponibles depuis Portage - le nombre de paquets disponibles augmente tous les jours.

Conseil
Si syslog-ng sera utilisé, il est recommandé d'installer et de configurer logrotate par la suite car il ne fournit aucun mécanisme de rotation pour les fichiers du journal. Les nouvelles versions (>= 2.0) de sysklogd intègrent par contre leur propre mécanisme de rotation.

Pour installer l'outil de journalisation désiré, installez-le. Sur OpenRC, ajoutez-le au niveau d'exécution par défaut en utilisant rc-update. L'exemple suivant installe app-admin/sysklogd :

root #emerge --ask app-admin/sysklogd
root #rc-update add sysklogd default

systemd

Conseil
Les utilisateurs de systemd peuvent normalement passer cette étape, à moins qu'ils souhaitent spécifiquement un outil de journalisation système. systemd inclut journald, qui fournit déjà cette fonctionnalité.

See man journalctl for more details on using journalctl to query and review the systems logs.

For a number of reasons, such as the case of forwarding logs to a central host, it may be important to include redundant system logging mechanisms on a systemd-based system. This is a irregular occurrence for the handbook's typical audience and considered an advanced use case. It is therefore not covered by the handbook.

Facultatif : daemon Cron

OpenRC

Ensuite viens le daemon cron. Bien que cela soit facultatif et pas nécessaire pour tous les systèmes, il est judicieux d'en installer un.

Un démon cron exécute des commandes programmées. Cela est très utile si certaines commandes doivent être exécutées régulièrement (à intervalle quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle).

All cron daemons support high levels of granularity for scheduled tasks, and generally include the ability to send an email or other form of notification if a scheduled task does not complete as expected.

Gentoo offre plusieurs démons cron possibles, notamment sys-process/bcron, sys-process/dcron, sys-process/fcron, et sys-process/cronie. Installer l'un d'entre eux est similaire à l'installation d'un système de journalisation. L'exemple suivant utilise sys-process/cronie :

  • cronie (sys-process/cronie) - cronie is based on the original cron and has security and configuration enhancements like the ability to use PAM and SELinux.
  • dcron (sys-process/dcron) - This lightweight cron daemon aims to be simple and secure, with just enough features to stay useful.
  • fcron (sys-process/fcron) - A command scheduler with extended capabilities over cron and anacron.
  • bcron (sys-process/bcron) - A younger cron system designed with secure operations in mind. To do this, the system is divided into several separate programs, each responsible for a separate task, with strictly controlled communications between parts.

Default: cronie

The following example uses sys-process/cronie:

root #emerge --ask sys-process/cronie

Sur OpenRC :

root #rc-update add cronie default

Sur systemd :

root #systemctl enable cronie
root #rc-update add cronie default

Alternative: dcron

root #emerge --ask sys-process/dcron

Si dcron est utilisé, une commande d'initialisation supplémentaire doit être exécutée :

root #crontab /etc/crontab

Alternative: fcron

root #emerge --ask sys-process/fcron

If fcron is the selected scheduled task handler, an additional emerge step is required:

root #emerge --config sys-process/fcron

Alternative: bcron

bcron is a younger cron agent with built-in privilege separation.

root #emerge --ask sys-process/bcron

systemd

Similar to system logging, systemd-based systems include support for scheduled tasks out-of-the-box in the form of timers. systemd timers can run at a system-level or a user-level and include the same functionality that a traditional cron daemon would provide. Unless redundant capabilities are necessary, installing an additional task scheduler such as a cron daemon is generally unnecessary and can be safely skipped.

Facultatif : Indexation des fichiers

Pour indéxer le système de fichiers afin de fournir des fonctions de recherche plus rapides, installez sys-apps/mlocate.

root #emerge --ask sys-apps/mlocate

Facultatif : Accès distant

Conseil
opensshd's default configuration does not allow root to login as a remote user. Please create a non-root user and configure it appropriately to allow access post-installation if required, or adjust /etc/ssh/sshd_config to allow root.

Pour pouvoir accéder au système à distance après l'installation, sshd doit être configuré pour être lancé au démarrage.

For more in-depth details on the configuration of SSH, refer to the SSH article.

OpenRC

Pour ajouter le script sshd au niveau d'exécution par défaut, sur OpenRC :

root #rc-update add sshd default

Si l'accès à la console série est nécessaire (ce qui est possible dans le cas de serveurs distants), agetty doit être configuré.

Sur OpenRC, décommenter la section sur la console série dans /etc/inittab :

root #nano -w /etc/inittab
# SERIAL CONSOLES
s0:12345:respawn:/sbin/agetty 9600 ttyS0 vt100
s1:12345:respawn:/sbin/agetty 9600 ttyS1 vt100

systemd

Sur systemd :

root #systemctl enable sshd

Sur systemd :

root #systemctl enable [email protected]

Optional: Shell completion

Bash

Bash is the default shell for Gentoo systems, and therefore installing completion extensions can aid in efficiency and convenience to managing the system. The app-shells/bash-completion package will install completions available for Gentoo specific commands, as well as many other common commands and utilities:

root #emerge --ask app-shells/bash-completion

Post installation, bash completion for specific commands can managed through eselect. See the Shell completion integrations section of the bash article for more details.

Suggested: Time synchronization

It is important to use some method of synchronizing the system clock. This is usually done via the NTP protocol and software. Other implementations using the NTP protocol exist, like Chrony.

Pour installer Chrony, par exemple :

root #emerge --ask net-misc/chrony

OpenRC

Sur OpenRC :

root #rc-update add chronyd default

systemd

Sur systemd :

root #systemctl enable chronyd

Alternatively, systemd users may wish to use the simpler systemd-timesyncd SNTP client which is installed by default.

root #systemctl enable systemd-timesyncd.service

Outils de systèmes de fichiers

En fonction des systèmes de fichiers utilisés, il est nécessaire d'installer les utilitaires de systèmes de fichiers requis (pour vérifier l'intégrité su système de fichiers, créer des systèmes de fichiers additionnels, etc.). Noter que les outils pour gérer les système de fichiers ext4 (sys-fs/e2fsprogs) sont déjà installé dans le cadre de l'ensemble @system.

Le tableau suivant liste les outils à installer si un certain système de fichiers est installé :

Système de fichiers Paquet
Ext 4 sys-fs/e2fsprogs
XFS sys-fs/xfsprogs
ReiserFS sys-fs/reiserfsprogs
JFS sys-fs/jfsutils
VFAT (FAT32, ...) sys-fs/dosfstools
Btrfs sys-fs/btrfs-progs
ZFS sys-fs/zfs

It's recommended that sys-block/io-scheduler-udev-rules is installed for the correct scheduler behavior with e.g. nvme devices:

root #emerge --ask sys-block/io-scheduler-udev-rules
Conseil
Pour plus d'informations sur les systèmes de fichiers dans Gentoo, se réfrérer à l'article sur les systèmes de fichiers.

Outils de mise en réseau

Si il n'est pas nécessaire d'installer d'outils de mise en réseau supplémentaires, continuer immédiatement avec la section sur la Configuration d'un système d'amorçage

Installer un client DHCP

Important
Bien que facultatif, la majorité des utilisateurs nécessitent un client DHCP pour se connecter au serveur DHCP de leur réseau. Profiter de cette opportunité pour installer un client DHCP. Ci cette étape est oubliée, le système peut alors être incapable de se connecter au réseau rendant ainsi impossible le téléchargement d'un client DHCP par la suite.

Pour que le système obtienne automatiquement une adresse IP pour un ou plusieurs interfaces réseau utilisant des scripts netifrc, il est nécessaire d'installer un client DHCP. Nous recommandons l'utilisation du paquet net-misc/dhcpcd même si de nombreux autres client DHCP sont disponibles dans le répertoire Gentoo :

root #emerge --ask net-misc/dhcpcd

Facultatif : Installer un client PPPoE

SI PPP est utilisé pour se connecter à Internet, installer le paquet net-dialup/ppp :

root #emerge --ask net-dialup/ppp

Facultatif : Installer des outils de réseau sans fil

Si le système doit se connecter à des réseaux sans fil, installez le paquet net-wireless/iw pour les réseaux Open ou WEP et/ou le paquet net-wireless/wpa_supplicant pour les réseaux WPA ou WPA2. . iw est également un outil de diagnostic utile pour scanner les réseaux sans fil.

root #emerge --ask net-wireless/iw net-wireless/wpa_supplicant

Maintenant, continuer avec la Configuration du système d'amorçage




Handbook:MIPS/Blocks/Bootloader/fr

Redémarrer le système

Quittez l'environnement et démontez toutes les partitions montées. Ensuite, exécutez cette commande magique qui lance le vrai test final : reboot.

root #exit
cdimage ~#cd
cdimage ~#umount -l /mnt/gentoo/dev{/shm,/pts,}
cdimage ~#umount -R /mnt/gentoo
cdimage ~#reboot

N'oubliez pas de retirer le CD d'installation, sinon il pourrait être redémarré à la place du nouveau système Gentoo.

Une fois redémarré dans le nouvel environnement Gentoo, finir avec Finalisation de l’installation de Gentoo.





Gestion des utilisateurs

Ajouter un utilisateur pour un usage quotidien

Travailler en tant que root sur un système Unix/Linux est dangereux et doit être évité autant que possible. Par conséquent, il est fortement recommandé d'ajouter un utilisateur pour une utilisation quotidienne.

Les groupes auxquels appartient l'utilisateur définissent quelles activités ce dernier peut effectuer. Le tableau suivant liste un certain nombre de groupes importants :

Group Description
audio Possibilité d'utiliser les périphériques audio.
cdrom Possibilité d'accéder directement aux périphériques optiques.
floppy Possibilité d'accéder directement aux lecteurs de disquettes.
games Possibilité d'accéder aux jeux.
portage Possibilité d'accéder aux ressources restreintes de portage.
usb Possibilité d'accéder aux périphériques USB.
video Possibilité d'accéder aux périphériques de capture vidéo et d'utiliser l'accélération matérielle.
wheel Possibilité d'utiliser la commande su.

Par exemple, pour créer un utilisateur appelé larry qui est membre des groupes wheel, users, et audio, se connecter d'abord en tant que root (seul root peut créer de nouveaux utilisateurs) puis exécuter useradd :

Login:root
Password: (Entrer le mot de passe root)

When setting passwords for standard user accounts, it is good security practice to avoid using the same or a similar password as set for the root user.

Handbook authors recommended to use a password at least 16 characters in length, with a value fully unique from every other user on the system.

root #useradd -m -G users,wheel,audio -s /bin/bash larry
root #passwd larry
Password: (Entrer le mot de passe pour larry)
Re-enter password: (Confirmer le mot de passe)

Temporarily elevating privileges

Si jamais un utilisateur a besoin d'effectuer une opération en tant que root, il peut utiliser su - pour recevoir temporairement les privilèges de root. Un autre moyen est d'utiliser les utilitaires sudo (app-admin/sudo) ou doas (app-admin/doas) qui, si configurés correctement, sont très sécurisés.

Disabling root login

Attention !
Before disabling the root login, ensure that a user account is a member of the wheel group and that a method to elevate user privilege exists; otherwise root access will be locked and system administration will be impossible without performing recovery. Some common methods to elevate user privilege include: app-admin/sudo, app-admin/doas, or systemd's run0.

To prevent possible threat actors from logging in as root, deleting the root password and/or disabling root login can help improve security.

To disable root login:

root #passwd -l root

To delete the root password and disable login:

root #passwd -dl root

Nettoyage du disque

Suppression des archives

Une fois l'installation de Gentoo terminée et le système redémarré, si tout s'est bien passé, il est possible de supprimer l'archive stage3 du disque dur. Rappelez-vous qu'elle se situe dans le répertoire racine /.

The files are located in the / directory and can be removed with the following command:

root #rm /stage3-*.tar.*

Et maintenant ?

Et maintenant ? Que faire ? Que reste-t-il à explorer ? Gentoo offre à ses utilisateurs de nombreuses possibilités, et donc de nombreuses fonctionnalités, documentées pour la plupart.

Documentation supplémentaire

It is important to note that, due to the number of choices available in Gentoo, the documentation provided by the handbook is limited in scope - it mainly focuses on the basics of getting a Gentoo system up and running and basic system management activities. The handbook intentionally excludes instructions on graphical environments, details on hardening, and other important administrative tasks. That being stated, there are more sections of the handbook to assist readers with more basic functions.

Il est fortement conseillé de lire la prochaine partie du manuel Gentoo, intitulée Travailler avec Gentoo, qui explique comment maintenir le système à jour, comment installer de nouveaux logiciels, ce que sont les options de la variable USE, comment fonctionne le système d'initialisation de Gentoo, etc.

Outre le fait de lire ce manuel, il est recommandé d'explorer d'autres coins du wiki Gentoo afin de trouver une documentation supplémentaire proposée par la communauté. L'équipe du wiki Gentoo offre également un Aperçu de la documentation répertoriant une sélection des articles trouvés sur ce wiki. Par exemple, il référence le guide des paramètres régionaux pour faire en sorte qu'un système se sente comme à la maison.

The majority of users with desktop use cases will setup graphical environments in which to work natively. There are many community maintained 'meta' articles for supported desktop environments (DEs) and window managers (WMs). Readers should be aware that each DE will require slightly different setup steps, which will lengthen add complexity to bootstrapping.

Many other Meta articles exist to provide our readers with high level overviews of available software within Gentoo.

Gentoo sur le web

Important
Readers should note that all official Gentoo sites online are governed by Gentoo's code of conduct. Being active in the Gentoo community is a privilege, not a right, and users should be aware that the code of conduct exists for a reason.

With the exception of the Libera.Chat hosted internet relay chat (IRC) network and the mailing lists, most Gentoo websites require an account on a per site basis in order to ask questions, open a discussion, or enter a bug.

Forums et IRC

Tout le monde est bien toujours le bienvenu sur nos forums Gentoo ou l'un de nos nombreux canaux IRC Gentoo

Listes de diffusion

Nous avons aussi plusieurs listes de diffusion ouvertes à tous nos utilisateurs. Les informations sur comment rejoindre se situent sur cette page.

Bugs

Sometimes after reviewing the wiki, searching the forums, and seeking support in the IRC channel or mailing lists there is no known solution to a problem. Generally this is a sign to open a bug on Gentoo's Bugzilla site.

Development guide

Readers who desire to learn more about developing Gentoo can take a look at the Development guide. This guide provides instructions on writing ebuilds, working with eclasses, and provides definitions for many general concepts behind Gentoo development.

Closing thoughts

Profitez de votre installation !

As a reminder, any feedback for this handbook should follow the guidelines detailed in the How do I improve the Handbook? section at the beginning of the handbook.

We look forward to seeing how our users will choose to implement Gentoo to fit their unique use cases and needs.



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